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« À mort les Français, à mort les blancs » : un bus transportant des militants du RN attaqué et caillassé à Marseille

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Marine Le Pen lance sa campagne présidentielle le 5 février 2022 à Reims, France.

Photo: Sam Tarling/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce vendredi 4 février, un bus transportant des militants et sympathisants du Rassemblement national a été caillassé à Marseille, alors qu’il se rendait au meeting de Marine Le Pen à Reims. 
C’est au niveau du rond-point du Prado, à Marseille, qu’un car dans lequel se trouvaient une quinzaine de sympathisants du Rassemblement national a été attaqué par plusieurs individus, ce vendredi 4 février vers 23 heures, rapporte France Bleu. Le bus était en partance pour Reims (Marne), où Marine Le Pen a tenu, ce samedi 5 février un meeting au parc des expositions de la ville.
Le chauffeur blessé à la main et au genou
Le bus a reçu des jets de pierres et de bouteilles, brisant plusieurs vitres à l’effigie de la candidate du RN à l’élection présidentielle. Le chauffeur du véhicule a par ailleurs été blessé à la main et au genou, précise France Bleu. C’est après une dizaine de minutes de ce traitement que les forces de l’ordre sont intervenues.
Une vidéo montrant cette attaque a circulé sur les réseaux sociaux. On peut entendre les agresseurs crier « à mort les Français, à mort les blancs », ainsi que d’autres insultes. De nombreuses personnalités ont fait part de leur indignation.

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Indignation sur les réseaux sociaux
C’est notamment le cas de Jordan Bardella, le premier vice-président du Rassemblement national, qui a apporté son soutien aux militants RN des Bouches-du-Rhône. « L’impunité des racailles n’a que trop duré : il est temps de les mettre au pas », a-t-il tweeté.
Stéphane Ravier, le sénateur RN marseillais a quant à lui déclaré sur Twitter : « Le car transportant les militants du RN attaqué et caillassé à Marseille par la racaille antifa. J’apporte tout mon soutien aux militants agressés simplement parce qu’ils aiment la France. » Les militant en question ont été « extrêmement choqués » par ces événements, précise l’élu qui parle d’agression violente.
France Bleu souligne que le bus est finalement resté sur Marseille alors qu’il devait passer dans plusieurs villes des Bouches-du-Rhône pour y prendre d’autres militants du RN, avant de se rendre à la convention présidentielle de Marine Le Pen à Reims.