Trafic de pattes et de dents de lions en Afrique du Sud

Par Epoch Times avec AFP
7 janvier 2020 14:42 Mis à jour: 11 janvier 2020 13:46

Utilisés en Afrique et en Asie en médecine traditionnelle, le trafic de membres de lions est en augmentation constante depuis plusieurs années.

Lundi dernier à Rustenburg (Afrique du Sud), après avoir reçu des informations, des policiers ont monté un guet-apens à quatre individus, âgés de 41 à 51 ans. Ces derniers ont alors tenté de vendre quatre pattes de lions à un policier déguisé en civil pour la somme de 300 000 rands (21 000 dollars, 19 000 euros). Ils ont été immédiatement arrêtés.

La police a estimé « prématuré » d’établir pour l’instant un lien entre ces individus et la découverte la semaine dernière, à une soixantaine de kilomètres de Rustenburg, de huit carcasses de lions dans une réserve privée où ils ont été illégalement abattus.

Utilisation par des guérisseurs

Selon sapeoplenews, les félins, sans doute empoisonnés, étaient amputés de leurs pattes et de leur gueule. L’amputation a certainement été faite « pour vendre dents et griffes utilisées par la suite dans des potions de « magie noire », appelée également « muti » ». Le muti est pratiqué par des guérisseurs en médecine traditionnelle sud-africaine qui fabriquent des remèdes avec les organes des lions.

Espèces en extinction

D’après le site sud-africain iol, la peau et les os des lions font aussi l’objet de trafics. « En Extrême-Orient, les os (de lions) servent apparemment de substituts à ceux des tigres pour la fabrication de médicaments traditionnels ».

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), le nombre de lions dans le monde a chuté de 39 000 à 23 000 entre 1993 et 2014. Le félin est classé parmi les espèces dites vulnérables à l’extinction.

 

 

 

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