Afrique du Sud : un politicien marxiste exhorte à « tuer les Blancs », y compris les femmes et les enfants

17 décembre 2018 15:49 Mis à jour: 17 décembre 2018 16:07

On se souviendra que Andile Mngxitama a demandé à ce que l’article 25 de la Constitution soit remplacé pour assurer que les terres actuelles appartenant aux Blancs soient rendues à leurs homologues Noirs. Il estime qu’au cours de la colonisation et l’apartheid, les Blancs auraient volé leurs terres ; d’où sa devise : « les terres ou la mort ».

Un homme politique sud-africain fait l’objet de critiques après avoir menacé de tuer cinq Blancs pour chaque Noir tué.

Le 8 décembre, lors d’un rassemblement à Potchefstroom, près de Johannesburg, Andile Mngxitama, le chef du parti d’extrême gauche Black First Land First (BLF) « les Noirs en premier, le pays en premier », un parti marxiste et socialiste révolutionnaire du pays, a tenu des propos violents très controversés, tels que :

« Si vous tuez l’un de nous, nous en tuerons cinq des vôtres. Nous tuerons leurs enfants, nous tuerons leurs femmes, nous tuerons tout ce que nous trouverons sur notre chemin », a rapporté la publication Times-Live.

Ci-dessus : « Quand je voyais des documentaires sur des groupes comme les Suidlanders se préparant à une guerre civile raciale en Afrique du Sud, je riais. Voici Andile Mngxitama, de la BLF, qui explique à ses partisans ce qui va arriver aux Blancs. Je suis en fait en perte de mots pour décrire ce contenu. »

Andile Mngxitama a fondé la BLF après que le parti communiste des Combattants pour la liberté économique (EFF) (en anglais Economic Freedom Fighters) l’a expulsé.

Dans une vidéo circulant sur les médias sociaux, il demande à une foule de gens : « Pour chacun d’entre eux, nous en tuerons combien ? » La foule répond : « Cinq. » Cela continue pendant quelques instants avant que la diatribe de M. Mngxitama n’appelle à la mise à mort des chiens et des chats appartenant aux Blancs.

« Nous tuerons leurs enfants, nous tuerons leurs femmes, nous tuerons leurs chiens, nous tuerons leurs chats, nous tuerons n’importe quoi », a-t-il hurlé devant la foule.

Quelques jours plus tard, Andile Mngxitama a affirmé que ses paroles avaient été sorties de leur contexte.

« C’est une déformation flagrante de mes propos », a fait savoir Andile Mngxitama, selon News24. Il a clamé que la BLF est un « mouvement pacifique ».

Néanmoins, plus tard il a mis en garde ceux qui veulent inciter à la violence contre les Noirs en Afrique du Sud, affirmant que son parti riposterait.

Ci-dessus : « Un politicien noir sud-africain exhorte ses partisans à ‘tuer les Blancs’. »

Andile Mngxitama a déclaré que ses commentaires du 8 décembre s’adressaient au milliardaire Johann Rupert au sujet de ses commentaires sur l’industrie sud-africaine du taxi. Johann Rupert a fait allusion à l’EFF dans une interview récente et a déclaré que si « ces hommes rouges (communistes) viennent », ils devraient se rappeler qu’il a sa « propre armée », rapportait News24. J. Rupert ne parlait apparemment pas du groupe de M. Mngxitama, mais de l’EFF. [Le parti des Combattants EFF est souvent décrit comme misogyne et incitant à la haine raciale.]

Andile Mngxitama, quant à lui, affirmait que les déclarations de M. Rupert le terrifiaient : « Johann Rupert se tient là avec une arrogance absolue, prétendant qu’il a une milice privée qu’il peut déchaîner », rapportait le Daily Mail.

Le Mail note que A. Mngxitama et la BLF sont des révolutionnaires marxistes qui s’opposent au capitalisme. Il a été accusé de racisme à plusieurs reprises dans le passé. Le logo de la BLF met en vedette un poing noir, signe de victoire, avec une étoile rouge.

Cette semaine, la Commission sud-africaine des droits de l’homme a déclaré que de nombreuses plaintes ont été déposées contre le dirigeant du BLF. « La Commission sud-africaine des droits de l’homme appelle tous les Sud-Africains à contribuer à la promotion d’une démocratie constitutionnelle fondée sur l’égalité, la dignité et la liberté en s’abstenant de prononcer des paroles et de promulguer des agissements qui menacent la cohésion sociale », a déclaré Gail Smith, journaliste pour Times-Live.

Mmusi Maimane, le chef du parti politique de l’Alliance démocratique, a critiqué les déclarations de Andile Mngxitama.

« Il doit être clair d’emblée que les récentes remarques de M. Mngxitama constituent une violation des droits de l’homme et équivalent à un discours de haine. À l’occasion de la Journée des droits de l’homme, et tous les deux jours… il faut toujours s’élever contre des discours haineux. Les commentaires de M. Mngxitama déprécient le droit des gens à la dignité humaine, un principe fondamental sur lequel se fonde la démocratie libérale », maintient M. Maimane.

Le 11 décembre, les autorités ont porté plainte contre M. Mngxitama pour incitation à la haine et à la violence en raison de ses commentaires, a rapporté le quotidien African Daily Voice. Le président national de Pakes Dikgetsi a déclaré que ses déclarations étaient semblables à celles d’Adolf Hitler et de l’ancien dictateur ougandais Idi Amin.

Deux dictateurs : Idi Amin Dada Oumee, dictateur ougandais violent et sanguinaire (à droite). Hitler, un dictateur totalitaire, impérialiste, antisémite et raciste (à gauche).

« Adolf Hitler a commencé ce genre d’affaire et des gens ont été tués. Go Amin a commencé de cette façon et des gens ont été tués. Nous supplions[la police sud-africaine] d’arrêter (Andile Mngxitama) immédiatement et de ne pas fermer les yeux. L’Afrique du Sud ne devrait pas tolérer de racisme ni de discours raciste une seule seconde« , a-t-il imploré.

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