L’île d’Amorgos, en Grèce 1re partie

Écrit par Robert Hallett
21.04.2010

C’est plus qu’un simple amas de pierres

  • Des maisons de l’île d’Amorgos(攝影: / 大紀元)

L’île d’Amorgos se trouve à l’extrémité orientale des Cyclades, en Grèce, sur une ancienne route commerciale. Les anciens noms de l’île, Yperia et Melania (également Agoudouras), font référence à la plante noirâtre utilisée pour tanner le cuir et ressemblant à du chêne, qui recouvrait la vallée Chozoviotissa. Là-bas, j’ai découvert des insulaires qui veulent protéger l’environnement et leur patrimoine culturel, tout en faisant la promotion du tourisme responsable pour ceux qui veulent découvrir le caractère historique de l’île.

Amorgos, l’île enchanteresse

Pour moi, Amorgos, ce sont les gens, les sentiers, les plantes, le soleil, la mer et les pierres – une île sauvage adaptée aux voyageurs plutôt qu’aux touristes. C’est une île qui plaira aux gens qui veulent prendre le temps de découvrir une ancienne et authentique manière de vivre, d’explorer les styles de construction et l’architecture de vieilles maisons de pierres, de granges, d’églises (il y en a 365) et de chapelles (40).

C’est un lieu pour se promener sur les sentiers bien balisés à la recherche de nombreuses herbes sauvages et de plantes comestibles, pour faire une pause en allant prendre des rafraîchissements à la sympathique taverne locale, tout en appréciant les anciens bâtiments de vieilles pierres, les rues décorées et étroites et en s’offrant peut-être quelques pièces d’artisanat.

L’un des endroits à visiter est l’exceptionnel monastère byzantin de Panagia Chozoviotissa (la Vierge Marie Chozoviotissa) qui a été construit en 1088 ainsi que son musée qui expose, entre autres, des manuscrits religieux des 11e et 12e siècles. Une autre excursion inoubliable est la visite de l’ancienne capitale Hora (maintenant Chora) avec ses rues piétonnières tortueuses, son musée archéologique, ses boutiques et ses tavernes.

  • Le monastère byzantin (攝影: / 大紀元)

Les nombreux kilomètres de clôtures en pierre qui marquent les frontières tout en créant des terrasses pour l’agriculture sont possiblement des éléments du patrimoine de l’UNESCO. Le port Aegiali avec ses trois villages traditionnels – Langada, Tholaria et Potamos, nichés dans les collines environnantes – ainsi qu’Ormos, le port, la plage et la zone touristique valent la peine d’être découverts.

Herbes médicinales et moments magiques

La profusion des herbes sauvages Amorgian ayant des propriétés médicinales et aromatiques ont généré un commerce de phytothérapie traditionnelle à Langada. Vagelis Vassalos, le propriétaire, est diplômé en pharmacologie du University College de Londres et a ensuite étudié la médecine orientale au International College of Oriental Medicine, à East Grinstead, en Angleterre. Son studio de thérapie naturelle vend une variété d’herbes déjà emballées.

Les traitements, notamment l’acupuncture, sont offerts à la boutique/clinique. La taverne O Nikos, située parmi d’autres le long des petites rues sinueuses, a rehaussé l’ambiance et nous a permis de reposer nos jambes.

Nous avons marché sur de nombreux sentiers et avons tenté d’identifier quelques-unes des herbes médicinales le long des allées. L’origan (fitilaki), la sauge (flaskomilo) et le thym poussent à l’état sauvage, et il y aurait quelque 680 espèces différentes d’herbes entre Aegiali et Thoralis. Il y a une espèce de petites fleurs qui peuvent être utilisées comme mèches pour les lampes à l’huile et le papoulia, avec ses fleurs jaunes qui contiennent du miel, est utilisé comme tranquillisant.

À suivre la semaine prochaine