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Une pétition contre les prélèvements forcés d’organes demande aux USA de mettre la pression sur la Chine

Il est demandé aux USA de divulguer ce que Wang Lijun a révélé sur les atrocités

Écrit par Matthew Robertson, Epoch Times
21.10.2012
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  • Docteur Cynthia Liu et docteur Wenyi Wang (de gauche à droite), membre de l’ONG Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH), se préparent à déposer leur pétition au bureau de Susan E. Rice, l’ambassadrice des Nations Unis à New York. Cette pétition fait appel au gouvernement américain pour demander à la Chine des comptes sur les allégations de longue date, relatives aux prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience. (Amal Chen/Epoch Times)

New York – une pétition de  près de 25 000 signatures demande aux USA de mettre la pression sur la Chine, en passant par les Nations Unis, pour arrêter la pratique de prélèvements forcés d’organes.

La pétition, déposée le 26 septembre au bureau de Madame Susan E. Rice, l’ambassadrice des USA aux Nations Unis, demande aussi aux Etats Unis de révéler les informations concernant l’implication de Wang Lijun, l’ancien chef de Police de Chongqing en Chine, qui vient d’être condamné à 15 ans de prison, pour ses activités dans les prélèvements contraints d’organes

Depuis 2000, de telles activités ont particulièrement visé les prisonniers de consciences, plus précisément les pratiquants de la discipline spirituelle du Falun Gong. Selon les estimations des analystes qui ont étudié ce sujet, au moins 60 000 pratiquants de Falun Gong ont été tués pour que leurs organes soient prélevés. D’après le texte de la pétition, les organes sont ensuite vendus pour des dizaines de milliers d’euros aux richissimes chinois, aux membres du gouvernement et aux étrangers ayant besoin d’organes.

«Nous voulons briser le silence, pour que les États-Unis cessent d’être des observateurs et s’avancent internationalement et fassent appel pour l’arrêt de cette activité», a déclaré le Docteur Torsten Trey, le directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting, lors d’une conversation téléphonique.

Cette ONG a collecté les signatures pour la pétition et les a déposées au bureau de Madame Rice dans les bâtiments des Nations Unis.

«Nous voulons des enquêtes au niveau international pour en finir avec cette situation. Voilà ce que demande la pétition», a-t-il précisé.

Les signatures ont été collectées par des volontaires au cours des cinq dernières semaines  dans des villes des États-Unis pour être scannées et transférées sur CD et DVD, et ensuite déposées au bureau de madame Rice avec une lettre d’accompagnement.

«Nous vous demandons de prendre position pour ceux qui ont signé et de porter leurs voix aux Nations Unis» demandait la lettre.

L’ONG a collecté près de 25 000 signatures.

Les gens ont été extrêmement sensibles à cette pétition, a expliqué Torsten Trey, en citant certaines des anecdotes des volontaires.

«Nous avons rencontré un écho très favorable auprès des personnes. Plusieurs ont proposé leur aide, ont fait des suggestions et même proposé leur soutien», a déclaré Torsten Trey.

«Ils disent, ‘je veux savoir ce qui se passe, si des personnes se font tuer pour leurs organes, ou encore je veux pouvoir l’arrêter’. Ils ont le souhait simple de faire ce qui est juste», a-t-il précisé.

«Nous aurions pu facilement avoir plus de 100 000 signatures dans tous les États-Unis dans seulement un mois», a-t-il ajouté.

Docteur Wenyi Wang, un membre de DAFOH (Doctors Against Forced Organs Harvesting – Médecins contre les prélèvements forcés d’organes) et ancienne journaliste de la version chinoise d’Epoch Times, était présente aujourd’hui et a assisté au dépôt des pétitions au bureau de Madame Rice.

«Quand les personnes connaissent la vérité, ils font toujours le meilleur choix», a-t-elle déclaré par la suite. «La déclaration des droits humains des Nations Unis fut créée il y a longtemps maintenant; nous sommes venus ici pour leur soumettre la pétition et rappeler aux Nations Unis, que le régime chinois ne se conforme pas à cette déclaration.»

Docteur Cynthia Liu, une pathologiste du Centre Médical de la Faculté de New York, et membre de DAFOH, a aussi aidé à déposer la pétition.

La lettre d’accompagnement et la pétition exposent brièvement les preuves actuelles des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong en Chine et elle note que «les hauts fonctionnaires du Parti Communiste Chinois sont impliqués dans l’organisation des prélèvements forcés d’organes».

Ces revendications sont basées sur des conversations téléphoniques secrètement enregistrées par le groupe d’enquêteurs de World Organisation to Investigate the Persecution of Falun Gong, qui ont appelé la Chine et se sont fait passer pour des fonctionnaires communistes, ont suscité des entrées auprès des autres membres du parti et ont publié leurs appels téléphoniques sur l’Internet.

«Il est actuellement entendu que Wang Lijun, au moment de sa fuite au consulat américain à Chengdu en février 2012, a fourni aux personnels des informations vitales sur les prélèvements forcés d’organes», explique la lettre d’accompagnement.

Lors du 17ème Dialogue USA-Chine sur les droits humains, l’assistant du Secrétaire d’État, monsieur Michel H. Posner, a donné une réponse ambigüe à la demande d’information supplémentaire relatif aux révélations de Wang Lijun.

Que le Département d’État ait été plus avenant avec le congrès n’est toujours pas connu. Une réunion d'information réservée aux membres du Comité des Affaires étrangères a eu lieu le 26 avril dans un cadre tenu secret. Les membres du Congrès n'ont pas été autorisés à assister et le comité n'a fait aucun commentaire sur le contenu de la réunion après sa conclusion.

Par la suite, des pressions multiples et variées, ont été appliquées sur l’Administration américaine pour divulguer ces informations et demander une plus grande participation, ainsi qu’une enquête internationale.

Une audience du congrès a récemment été tenue, par deux sous-comités du comité des Affaires étrangères, qui a appelé des témoins à témoigner. La républicaine, Madame Dana Rohrabacher (R-Calif.), présidente d’un des sous-comités, a décrit les prélèvements forcés d’organes comme «un crime monstrueux».

Des membres du congrès font actuellement circuler des lettres adressées à leurs collègues qui visent à réunir des centaines de signatures sur un document qui sera envoyé à la Secrétaire d’État, Hilary Clinton, demandant au service d’État de publiquement divulguer ce qui est connu sur les prélèvements forcés d’organes en Chine, ainsi que les informations révélées par Wang Lijun.

«Si de telles preuves ont été reçues et révélées, des mesures pourraient être prises pour arrêter ces abus abominables», précise la lettre. «Nous demandons alors au Service d’État de faire connaître toutes les informations, portées à sa connaissance, qui sont en lien avec les abus liés aux transplantations en Chine: ce qui inclut tout document que Wang Lijun aurait pu transmettre à notre consulat à Chengdu.»

Charlotte Cuthberston a contribuée au reportage.

Version anglaise: Organ Harvesting Petition Asks US to Pressure China

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