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Le documentaire intitulé Chine Libre marque la journée des droits de l’homme

Au cours de l’événement réalisé par des groupes de défenseurs des droits de l’Homme au National Press Club, focus sur le documentaire primé

Écrit par Matthew Robertson, Epoch Times
14.12.2012
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  • Charles Lee expose une paire de chaussons Homère Simpson tels qu’il en a produits durant son incarcération dans un camp de travail chinois. (Avec l’aimable autorisation NTD TV)

WASHINGTON – Alors que la Chine est constituée par un cinquième de la population mondiale, les violations du régime chinois concernant les droits de l’homme dépassent de loin un tel taux de proportionnalité. Lors de la commémoration de la journée des droits de l’homme, le 10 décembre au National Press Club, les membres de l’association R.E.A.L (ou Responsible for Equality and Liberty) ainsi que d’autres ONG avaient tristement conscience des faits en projetant le documentaire primé intitulé Chine Libre et en organisant une conférence sur l’un des sujets du film.

«Vous ne pouvez pas être un groupe luttant pour les droits de l’homme en mettre de côté 20% de la population mondiale», a déclaré Jeffrey Imm, le fondateur de R.E.A.L et le maître de cérémonie de l’événement. «Il est dans l’intérêt de l’humanité», de prêter attention aux excès en Chine, a-t-il déclaré.

Chine Libre raconte l’histoire de deux pratiquants de Falun Gong ayant affronté la détention et la torture pour leurs croyances. Le documentaire dépeint les efforts collectifs de par le monde pour mettre fin à la persécution  du régime sur cette pratique spirituelle traditionnelle.

Le docteur Charles Lee, l’un des deux protagonistes, s’est ensuite exprimé lors de la conférence. Lee est d’origine chinoise, mais il a obtenu la citoyenneté américaine. Alors qu’il visitait la Chine en 2003, il a été incarcéré durant trois ans.

Lee était retourné en Chine pour s’opposer à la campagne du régime contre le Falun Gong. Il avait pour projet de faire passer des documentaires informant des faits à la télévision, mais cette réalité est lourdement censurée en Chine.

Lee a exposé les germes de cette persécution: «Nous avons découvert un mode de vie bien meilleur que celui proposé par les doctrines du Parti communiste», a-t-il précisé, expliquant l’attrait des dizaines de millions de Chinois envers le Falun Gong dans les années 1990. «Cela a conduit à la paranoïa du PCC, qui a eu très peur de perdre le pouvoir», a-t-il expliqué.

Lee a également évoqué le grand nombre d’abus sur les droits de l’homme commis par le PCC durant plusieurs décennies, certains d’entre eux particulièrement monstrueux. La teneur du discours: descriptions de tortures violentes, exécutions publiques, famine de masse, cannibalisme et autres horreurs.

Ensuite Lee s’est exprimé sur les abus systématiques et récents du PCC contre les pratiquants de Falun Gong depuis1999. Lee s’est principalement focalisé sur la collecte illicite d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.

Le prélèvement d’organes cible les pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travail et les prisons. On relève leur groupe sanguin, puis lorsqu’un donneur est compatible il est pratiqué un prélèvement sans consentement des organes alors qu’il est encore vivant.

Selon Corinna-Barbara Francis, l’observateur principal d’Amnesty International Asie de l’Est, qui a pris la parole récemment lors d’une audition au parlement européen, «des milliers et des milliers de transplantations d’organes ont lieu en Chine ... Sur le tard, après que le fait ait été exposé durant plusieurs années, le régime a déclaré que la plupart des organes avaient été prélevés sur des prisonniers condamnés à être exécutés».

Selon Francis le plus terrifiant et inquiétant est «que ces organes puissent être prélevés sur des individus en vie. Donc, en d’autres termes, les citoyens en Chine peuvent voir leurs organes prélevés et mourir sans autre forme de procès. Beaucoup de groupes peuvent être victimes de ces prélèvements mais la persécution concerne principalement les pratiquants de Falun Gong. Abondent les  preuves du fait que ceci à bel et bien lieu et se poursuivra sans aucun doute».

Lee n’a pas seulement évoqué ces crimes, mais s’est aussi exprimé sur la manière dont la Chine devra s’en remettre.

Il considère le mouvement Tuidang comme le fondement de l’avenir chinois. Ce mouvement appelle le peuple chinois à renoncer à ses liens avec le PCC et les organismes affiliés.

Lee a déclaré que le mouvement Tuidang conduit les gens à comprendre «les principes de base et les structures morales d’un être humain», quelque chose qu’il croit que soixante ans de régime communiste a biaisé.

Les autres orateurs de l’évènement: Niemat Ahmadi du Groupe d’action pour les Femmes du Darfour, Carolyn Cook de l’association United for Equality, un groupe militant pour les droits de femme à travers le monde, Nathalie Nguyen, du Comité International de Soutien des Mouvements Non-violents pour  les Droits de l’Homme au Vietnam, et Mustikhan Ahmar, journaliste célèbre du Balouchistan. Le Baloutchistan est une région divisée entre le Pakistan, l’Iran et l’Afghanistan. La partie sud-ouest de la province, au Pakistan détient les dépôts riches en minéraux du pays, et une forte tendance au nationalisme.

Mustikhan a évoqué la  persécution des dissidents balouchistans et la lutte de son peuple pour l’indépendance. «La Chine est profondément impliquée», a-t-il ajouté, «certains déclarent être torturés en présence d’agents du renseignement chinois. J’espère que les États-Unis ne relâcheront pas la garde sur ce point.»

Version anglaise: Human Rights Day Commemorated With Screening of ‘Free China’

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