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«Chine libre»: de la persécution à l’espoir

Un documentaire primé au festival du film à Ottawa

Écrit par Pam McLennan, Epoch Times
15.08.2012
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  • Jennifer Zeng en larmes lors d’une veillée aux chandelles à Washington consacrée aux pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine. (Courtoisie de NTD Télévision)

Chine libre: le courage de croire caractérise la vie de deux pratiquants de Falun Gong, ainsi que le danger et la douleur qu’ils rencontrent en Chine dans leur quête pour une liberté spirituelle.

Le documentaire captivant, qui sera présenté au Festival international du film à Ottawa, commence par l’éradication de la culture, de la religion et des valeurs spirituelles en Chine par le président Mao, afin que le Parti communiste devienne tout pour le peuple.

Il montre ensuite comment le Falun Gong a été introduit dans ce vide moral dans les années 1990 et explique pourquoi et comment la persécution de la pratique a commencé en juillet 1999.

Jennifer Zeng et Charles Lee sont présentés au début du  film. Zeng était membre du Parti communiste, épouse et mère, qui a été arrêtée et envoyée dans un camp de travaux forcés à cause de ses croyances. Elle décrit ce qu’elle a enduré ainsi que les tactiques insidieuses utilisées pour anéantir sa volonté et son esprit, et pour l’amener à renoncer à sa croyance dans les principes du Falun Gong.

Le Falun Gong (aussi connu comme Falun Dafa) est une pratique spirituelle appartenant  aux écoles bouddhistes qui comprend la méditation et des exercices lents et souples. Les pratiquants suivent dans leur vie les principes de l’authenticité, la bienveillance et la tolérance afin d’élever leur niveau de compréhension et retrouver leur vrai nature.

Lee, né en Chine mais vivant aux Etats-Unis depuis plusieurs années, explique dans le film qu’il a senti «un appel du cœur» lui disant d’aller en Chine pour aider ses compagnons pratiquants, ainsi que ses compatriotes qui étaient trompés par la propagande du régime pour diaboliser le Falun Gong et justifier sa persécution brutale.

Pour le faire, il a quitté sa fiancée et sa vie confortable, prêt à donner tout ce qu’il avait pour faire ce qu’il pouvait. Finalement il a été arrêté et a passé trois ans dans un camp de travaux forcés avant de retourner aux Etats-Unis.

Tisser des liens

Kean Wong, le producteur du film, est le lien entre Zeng et Lee. Il a rencontré Zeng dix ans après qu’elle se soit enfuie de Chine et demandait l’asile en Australie ou vivait Wong. A cette époque elle écrivait un livre sur ses tribulations, Témoin de l’histoire: la lutte d’une femme pour la liberté et le Falun Gong.

Elle était la première personne, que Wong rencontrait, qui avait survécu à une incarcération dans un camp de travaux forcés en Chine et il a trouvé son histoire remarquable. Lors d’un entretien téléphonique, Wong, aussi un pratiquant de Falun Gong, explique qu’il a suggéré à Zeng: «Quelqu’un fera certainement un film à propos de votre histoire -  c’est incroyable». Il ne savait pas que ce serait lui.

Wong a rencontré Lee quelques années après son déménagement à Manhattan en 2004 pour travailler à la télévision NTD, une station indépendante qui diffuse en Chine via satellite des informations non-censurées. Wong décrit Lee comme un «Américain enthousiaste qui est allé en Chine pour libérer son peuple: très altruiste, même héroïque!».

Le film est réalisé par le documentariste primé Michael Perlman. Il a rencontré Wong lors d’une collecte de fonds à Manhattan en 2009.

Perlman était au milieu de la promotion du film Tibet: au-delà de la peur. «Si vous êtes là pour aider à libérer le Tibet, vous devriez aussi aider à libérer la Chine», lui a dit Wong. Perlman a répondu: «C’est ce que je disais aussi». Ils se sont serrés la main en décidant de «faire un film appelé Chine libre», explique Wong.

  • Charles Lee montre une paire de pantoufles u00abHomer Simpson» semblable à celles qu'il a faites pendant son incarcération dans un camp de travaux forcés chinois. (Courtoisie de NTD Télévision)

Inspirer à l’action

Le documentaire était finalement prêt au début de ce printemps et a été présenté à divers festivals du film, tout d’abord en Amérique du nord et ensuite dans un nombre croissant de pays. Il est aussi traduit dans douze langues: ainsi il pourra être montré dans le monde entier. Il a déjà remporté de nombreux prix.

«Je pense qu’au cœur de l'histoire se trouve le besoin humain de liberté. Tout le monde veut être libre. Nous voulons toucher les gens et les inciter à passer à l’action», a expliqué Wong.

«Les gens vont apprendre la vérité, ils voudront arrêter la persécution du Falun Gong. [Tout le monde] des gardiens de prisons aux dirigeants du pays se rendra compte qu’on ne peut que détruire son propre pays si on continu à persécuter de bonnes personnes».

Chine libre montre le rôle joué par des compagnies américaines qui assistaient la persécution. Il contient  aussi de nouvelles informations qui relient les violations massives des droits de l’homme en Chine aux pratiques commerciales déloyales ainsi qu’à la pratique lucrative et soutenue par l’Etat des prélèvements d’organes forcés sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants.

«Nous espérons que ce film ouvrira la voie pour que les gens se rendent compte de ce qui se passe en Chine et éventuellement passent à l’action  pour aider les personnes qui se trouvent en Chine», précise Lee.

Message d’espoir

Toutefois, l’espoir commence aussi à briller dans le film qui nous montre comment les technologies de l’Internet sont utilisées par les militants des droits de l’homme en Chine et partout dans le monde en rendant disponibles des informations non-censurées, dans les sociétés fermées. De plus, il met en évidence comment la renaissance de la culture traditionnelle chinoise et de la spiritualité à travers le Falun Gong contribue à la création de la nouvelle Chine

En résumant sa  perception du film, Zeng précise: «Je peux dire qu’en tant qu’être humain, au fond de notre cœur nous aspirons tous à la bonté, la gentillesse, la beauté et les choses merveilleuses; nous aspirons tous à vivre dans un meilleur monde et à être entouré de gens bienveillants. C'est pourquoi beaucoup de personnes sont attirées par le Falun Gong».

«Cela peut paraître simple dans un environnement normal. Mais sous la menace de mort, les choses sont différentes, pourtant [les pratiquants de Falun Gong] ont toujours le courage de défendre les principes.… L’esprit humain est plus fort que les fusils».

Epoch Times est un sponsor du Festival du film international à Ottawa, qui se déroule du 15 au 19 août. Pour information sur le festival, veillez visitez oiff.ca/calendrier. Pour voir une bande annonce de Chine libre, veillez visitez freechinamovie.com.

 

 

Version anglaise: ‘Free China’: From Persecution to Hope

 

 

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