Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Une étude révèle le manque de confiance dans les institutions chinoises et les médias

La population se tourne vers l’Internet

Écrit par John An et Veronica Wong, Epoch Times
17.01.2013
| A-/A+
  • Un groupe de jeunes gens dans un cybercafé à Jiashan, à l’est de la Chine, dans la province du Zhejiang, en novembre. De nombreux Chinois font désormais plus confiance au net qu’aux institutions sociales traditionnelles ou aux médias nationaux accessibles dans des points de vente. (AFP/AFP/Getty Images)

Récemment une vaste étude sociale a permis de mettre en avant le fait  que les citadins chinois ont globalement perdu confiance dans leurs institutions, se préoccupent de la sécurité publique et s’avèrent bien plus disposés à donner foi aux micro-blogs anonymes du net qu’aux journaux traditionnels.

Ce rapport sur la qualité de vie en zone urbaine est paru dans la matinée du 18 décembre dans la publication China Social Sciences Press, tenue par l’Institut de sociologie de l’Académie chinoise des sciences sociales.

Selon le Legal Evening News, (gazette nationale sous la tutelle de l’État), les personnes interrogées étaient invitées à classer le niveau d’intégrité de onze secteurs industriels types ainsi que d’autres secteurs de travail classiques.

Un des résultats souligne clairement que l’intégrité d’un journal a été cotée faiblement face aux blogs et micro-blogs, et semble-t-il, les jeunes internautes, de moins de 30 ans, donnent bien plus de crédit aux contenus de Sina Weibo qu’à ceux de la presse traditionnelle (les micro-blogs se plaçant en seconde position avec le soutien de 21,6% des participants, un taux qui dépasse celui attribué aux journaux chinois). Parmi les onze secteurs examinés dans ce classement, les professionnels des médias occupent la sixième position.

Des expériences encadrées ont aussi été menées, avec notamment la création d’une scène virtuelle, elles ont permis de tester le niveau de confiance des habitants envers les médias traditionnels face aux nouveaux médias. Les résultats montrent qu’en cas d’incident, 44,4% des internautes se tournent vers les blogs, ce qui dépasse l’indice de 38,7% attribué à ceux qui iront s’informer sur CCTV, la chaîne de télévision phare du CCP.

Après le 18ème Congrès du Parti, il y a eu une augmentation sensible du nombre de cas d’anticorruption sur le web, notamment grâce aux médias sociaux.

Les internautes ont pu propager rapidement d’importantes nouvelles brèves, accélérant le rythme de l’information à travers le pays. Nombreux sont les scandales médiatiques de premier plan exposés dès leurs débuts par de simples citoyens-journalistes ou par des sites indépendants.

Ce rapport de 2012 indique aussi que la sécurité alimentaire et médicale reste la préoccupation des citadins, 40% des interrogés l’ont admis. Ces besoins remportent la première place pour la seconde année consécutive. En second, on s’inquiète de la sécurité publique, ensuite viennent la contrefaçon et les fraudes sociales.

Les secteurs commerciaux ont également perdu du crédit auprès du public. Hormis le secteur bancaire, avec un indice de confiance de 71,8%, toutes les autres grandes industries ont enregistré un indice en dessous des 70%. Les assureurs et les industries du voyage ont à peine dépassé les 60%,  cible que le secteur de l’immobilier n’a pas franchi. Or ce taux de 60% a été envisagé dans cette étude comme le niveau de base permettant d’établir un niveau de confiance.

Version anglaise: Study Reveals Lack of Trust in Chinese Society, and of Media

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.