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David Kilgour encourage l’Australie à agir contre le trafic d’organes

Écrit par NTD
28.03.2013
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  • David Kilgour expliquant que les prélèvements d’organes forcés sont, comme à l’époque de l’Holocauste juif, un crime contre l’humanité. (NTD)

David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour la région Asie-Pacifique, s’est rendu en Australie le 12 mars 2013. Il a pris la parole lors de la projection privée du film Free China, le courage de croire, à Melbourne. Il a appelé les gouvernements,  les avocats, les médecins et l’ensemble des citoyens à agir contre les prélèvements illégaux d’organes qui se déroulent en Chine. Quelques jours plus tard, le 21 mars, après une conférence devant les parlementaires, le Sénat australien a voté à l’unanimité une motion pour s’opposer à la pratique de prélèvements d’organes forcés en Chine.

M. Kilgour a comparé cette situation à l’Holocauste juif et l’a désigné comme une destruction systématique des êtres humains. «Tuer un être humain afin qu’un autre puisse bénéficier de l’organe de cette personne est tout simplement mal. Au XXIe siècle, nous appelons cela un nouveau crime contre l’humanité. Il n’y a aucun doute là-dessus.»

En insistant sur le fait de traiter le trafic illégal d’organes comme un crime, des changements positifs ont commencé à se produire dans certains pays. «La situation en Israël est la plus dramatique. Ils payaient pour que des gens puissent se rendre en Chine. Lorsque le Dr Lavee a découvert  ce qui se passait, il a présenté un nouveau projet de loi – avec le soutien de tous les partis. Ils ont complètement cessé maintenant et  quelques trafiquants d’organes ont été envoyés en prison. Je crois qu’en Israël, plus personne ne se rend en Chine. Ce serait bien si maintenant personne en Australie n’allait en Chine pour des organes. Cela demanderait juste un effort des parlementaires de ce pays pour y parvenir.»

David Shoebridge, membre de l’Assemblée législative de Nouvelle-Galles du Sud, a présenté un document de consultation exhaustif proposant une nouvelle loi. L’achat d’organes provenant du trafic illégal deviendrait ainsi un acte criminel équivalant à un homicide involontaire.

«J’espère que les gouvernements fédéraux ou d’État adopteront des lois qui empêcheront quiconque de se rendre en Chine, compte tenu des circonstances dans lesquelles ces organes sont prélevés sur des personnes, souvent des prisonniers d’opinion comme les pratiquants de Falun Gong», a précisé David Kilgour.

M. Kilgour est co-auteur, avec l’avocat défenseur des droits de l’homme David Matas, d’un ouvrage documentant les crimes organisés par l’État sur plus de 45 000 pratiquants de Falun Gong dans le but de prélever et de vendre des parties de leur corps(1).

Durant son séjour en Australie, M. Kilgour s’est également adressé au Parlement de Canberra, pour y dénoncer le trafic illégal d’organes et proposer des mesures préventives. Le 21 mars 2013, le Sénat australien a voté à l’unanimité une motion pour s’opposer à la pratique de prélèvements d’organes forcés en Chine.

(1) organharvestinvestigation.net

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