Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Prix prestigieux décerné à un journaliste d’Epoch Times

Écrit par Geneviève Belmaker, Epoch Times
28.04.2013
| A-/A+
  • Le prix Sigma Delta Chi décerné à Matt Robertson pour ses services distingués en journalisme, hommage de la Society of Professional Journalists pour Epoch Times. (Capture d’écran Epoch Times)

Un journaliste d’Epoch Times vient de remporter un prix annuel prestigieux pour ses reportages concernant les prélèvements d’organes en Chine. Matthew Robertson, spécialiste de la Chine, parlant couramment le mandarin, a produit une série d’articles sur le prélèvement d’organes publiée dans Epoch Times en 2012.

Robertson et les articles ont remporté le prix du journalisme professionnel de la Sigma Delta Chi, aussi connue sous le nom de la SPJ (Society of Professional Journalists). La SPJ, fondée en 1909, promeut la liberté de l’information, forme et protège les journalistes tout en défendant les articles  concernant la liberté d’expression et de la presse.

Les gagnants des dix catégories de l’édition 2012 du prix Sigma Delta Chi prix ont été sélectionnés parmi plus de 1.700 recrues dans diverses catégories, écriture, radio, télévision et Internet. Les prix ont été distribués en reconnaissance du travail remarquable publié ou diffusé en 2012. La série de reportages d’Epoch Times a remporté pour le journal la catégorie Non-Deadline Reporting (Daily circulation 1-50,000)

Dans la lettre de candidature d’Epoch Times, le rédacteur en chef adjoint Stephen Gregory a souligné l’importance de traiter du prélèvement d’organes forcé à vif en Chine, un sujet sous-médiatisé.

«Les hôpitaux travaillent main dans la main avec cet appareil de sécurité répressif, et les médecins du régime chinois, exploitant des procédures destinées à guérir, sont en train de tuer des prisonniers de conscience sans défenses en retirant leurs organes», a-t-il poursuivi. Il a ajouté que les quatre articles de Robertson traitant du sujet «sont un échantillon d’un travail plus large, le fruit de plus de deux ans d’efforts constants.»

En louant le travail de Robertson sur cette question extrêmement complexe et délicate, Gregory a souligné son professionnalisme et son engagement dévoué.

«Matt a développé des contacts avec tous les principaux enquêteurs et organisations de défense des droits de l’homme de l’Occident concernées par les prélèvements d’organes en Chine et s’est avéré apte à creuser des éléments importants face aux informations disponibles publiquement sur le web chinois», a-t-il écrit.

  • Matthew Robertson (Epoch Times)

Les articles primés comprennent: L’ancien bras droit de Bo Xilai a supervisé les prélèvements d’organes en Chine – aborde les prélèvements d’organes forcés par un officier chinois de haut rang; Après la purge de Bo Xilai, la recherche sur l’Internet au sujet des ‘prélèvements d’organes’ est tout à coup autorisée – analyse du trafic d’organes, examen des luttes internes au sein des dirigeants chinois et des responsables de la répression; Un chirurgien chinois, accusé de nombreux prélèvements forcés d’organes, se cache dans la communauté de la transplantation – cas d’un médecin chinois à la tête de l’unité de transplantation d’organes à l’hôpital impliqué dans le prélèvement d’organes; (non disponible en français) Friendly China Ties Come with Awards, But Ethicists Object (Partenaires chinois félicitations et objections éthiques), analyse la façon dont une grande université peut avoir sacrifié l’éthique au nom de liens plus étroits avec la Chine, Un livre qui dénonce la tuerie organisée pour les organes en Chine, l’article aborde State Organs: Transplant Abuse in China, une compilation de travaux d’une dizaine de spécialistes abordant la question des pratiques d’approvisionnement d’organes en Chine.

S’exprimant dans une interview concernant son prix, Robertson a avoué trouver cela des plus gratifiants: «Je pense que c’est incroyable que SPJ m’ait attribué ce prix parce qu’à un certain degré la Chine est un sujet controversé.»

«Si les journalistes en Chine couvraient ce sujet, ils se verraient probablement privés de visas, donc ils s’en abstiennent.», a-t-il ajouté.

Robertson a commencé à apprendre le chinois en 2007. Il a vécu à Taiwan durant huit mois immergé dans son étude, apprenant grâce aux aides à l’apprentissage de l’édition chinoise d’Epoch Times, écoutant la télévision NTD et Voice of America, examinant les échafaudages de la propagande du Parti, regardant les anciens feuilletons chinois, et lisant les livres de Falun Dafa.

Pour produire ces articles, Robertson a compris qu’il devait gérer tous les appels téléphoniques par lui-même et vérifier toutes les sources disponibles, comme tout bon journaliste… et bien plus encore...

«C’est bien plus difficile que faire des reportages sur des sujets dans le monde occidental, parce que l’information ici est difficile à obtenir. Vous recoupez de nombreuses sources pour ne produire que quelques déductions.»

Il a avoué «avoir grandement bénéficié du travail de recherche incroyable accompli par d’autres, notamment mes collègues chinois d’Epoch Times, mais aussi de l’ensemble du travail accompli par d’autres spécialistes chinois.»

«Grâce à mes recherches, j’ai trouvé non seulement des violations flagrantes des droits de l’homme, des choses mauvaises, vraiment, que le régime chinois a fait, mais aussi le manque de courage de l’Occident en face de ces phénomènes», a-t-il précisé.

«Des dizaines de milliers de prisonniers de conscience peuvent avoir trouvé la mort dans ce prélèvement d’organes», a-t-il ajouté, «en Chine continentale, les hôpitaux militaires et les camps de travail ont travaillé ensembles pour réaliser cette opération».

L’annonce des gagnants du prix de la Sigma Delta Chi a eu lieu le 23 avril 2013, sur Internet.

Version en anglais: Epoch Times Reporter Wins Prestigious Journalism Award

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays.

 

 

 

   

 

     

 

       

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.