Un livre présente la pratique macabre sur le prélèvement d’organes en Chine

Lancement d’Organes d’Etat: abus de transplantation en Chine

Écrit par Joan Delaney, Epoch Times
04.06.2013
  • Lors d’un lancement en Australie, David Matas, nominé Prix Nobel de la Paix, a parlé de son dernier livre Organes d’Etat: abus de transplantation en Chine. Matas parlera lors d’un lancement à Victoria, en Colombie Britannique, ce 4 juin 2013. (Sonya Bryskine/Epoch Times)

D’où exactement proviennent les organes utilisés pour alimenter l’industrie lucrative de transplantation de la Chine est une question épineuse abordée dans Organes d’Etat: abus de transplantation en Chine.

Edité par David Matas, avocat des droits de l’homme à Winnipeg et par Dr. Torsten Trey, directeur exécutif de Docteurs Contre le Prélèvement Forcé d’Organes, Organes d’Etat est un recueil d’essais sur la pratique illégale du prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers en Chine, y compris les prisonniers de conscience Falun Gong.

Depuis son lancement initial en juin dernier, le livre a eu plusieurs opérations de lancement pour attirer l’attention sur le problème. Le lancement de Victoria se tient ce 4 juin à Greater Victoria Public Library Central Branch.

L’explication officielle pour la source des organes à transplanter en Chine – qui n’a pas de programme national de donation d’organes – est que les organes proviennent de condamnés à mort.

Cependant, Trey trouve des failles dans cette histoire, signalant que peu après l’interdiction du Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) par le régime chinois en juillet 1999 et l’emprisonnement de dizaines de milliers de pratiquants, ceux-ci ont «servi comme réservoir vivant mais non consentant de donneurs d’organe».

«Une fois les facteurs sanguins et tissulaires correspondant avec le receveur à transplanter, le pratiquant Falun Gong sélectionné est tué et ses organes prélevés», a écrit Trey dans son essai.

Bien qu’il n’y ait pas de chiffre officiel, Matas estime que pour fournir 10.000 transplantations, 1.000 prisonniers dans le couloir de la mort sont tués chaque année pour leurs organes; 500 transplantations proviennent de donneurs familiaux; 500 des Ouighours, Tibétains et des chrétiens de Foudre de l’Orient; et 8.000 de pratiquants Falun Gong.

L’histoire du prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants Falun Gong en Chine a fait surface la première fois en mars 2006 quand un médecin militaire chinois, un employé hospitalier et un journaliste ont révélé que des pratiquants étaient tués par milliers pour leurs organes dans les camps de travaux forcés et les hôpitaux à travers tout le pays.

Plus tard dans l’année, Matas a co-écrit un rapport d’investigation montrant le prélèvement répandu d’organes sur des pratiquants Falun Gong. Le rapport a conclu qu’entre 2000 et 2005, il y a eu 41.500 transplantations dont la seule explication, pour leur provenance, était les pratiquants de Falun Gong.

Les essais dans Organes d’Etat fournissent des faits, des statistiques, des témoignages et postule que tuer des prisonniers pour leurs organes est une violation contre l’éthique médicale la plus élémentaire.

Les auteurs ont aussi partagé leur regard sur comment combattre la pratique et influer des changements dans l’espoir de mettre fin au prélèvement forcé d’organes en Chine.

«Quiconque est concerné par l’éthique médicale sera refroidi et encouragé par ce livre – refroidi par le grand nombre de prisonniers en Chine, y compris les prisonniers de conscience, tués pour leurs organes et encouragé par des personnes de premier plan dans la profession médicale qui se lèvent pour combattre cet abus», a dit Matas dans un communiqué de presse.

Le lancement à Victoria de Organes d’Etat: abus de transplantation en Chine aura lieu à Greater Victoria Public Library Central Branch, 735 Broughton St., ce mardi 4 juin, de 17h à 19h au Central Meeting Room. L’événement comprendra la projection de Free China: le courage de croire. Entrée libre.

Version en anglais: Book Exposes Grisly Organ Harvesting Practice in China

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