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Un film invite le monde entier à soutenir la liberté en Chine

Écrit par Annie Wu
08.06.2013
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  • Photo de groupe au 45e World-Fest Houston International Film Festival le 23 Avril 2012. De droite à gauche: le réalisateur Michael Perlman, Jennifer Zeng, Margaret Chew Barringer, Kean Wong, le président de NTD Zhong Lee, et les parents de Kean Wong. À l’extrême gauche Charles Lee. Free China vient récemment d’entamer sa sortie en salles aux États-Unis. (Edward Dai/Epoch Times)

Alors que le monde se focalise sur la Chine au moment de la visite du nouveau chef du Parti communiste chinois, Xi Jinping, aux États-Unis cette semaine, un film documentaire présente au public un aspect du pays que peu connaissent.

Free China: le courage de croire couvre la vie de deux personnes ayant été, de mémoire récente, la cible d’une des campagnes politiques les plus extrêmes du Parti. Après une avant-première à Los Angeles le 31 mai, le film sera diffusé au grand public dans les salles de cinéma à New York à partir du 7 juin.

Auparavant, le film avait été diffusé lors d’événements privés- environ 400, selon les estimations du réalisateur, de par le monde, notamment dans des campus universitaires, dans des locaux d’entreprise et des bureaux officiels.

Le documentaire relate les histoires de Jennifer Zeng et du Dr Charles Lee, deux personnes qui auront subi l’emprisonnement et la torture en Chine pour leur foi dans la pratique spirituelle du Falun Gong, pratique qui a gagné en popularité dans le pays durant les années 1990, mais qui a été sévèrement réprimée depuis 1999.

Depuis ses débuts en avril 2012 au Palm Beach International Film Festival, le film a remporté plusieurs prix sur le circuit des festivals du cinéma, notamment le 45ème WorldFest Houston International Film Festival, et l’American Insight Free Speech Film Festival. Il a remporté le premier prix de sa catégorie à l’Awareness Film Festival in West Hollywood en mai l’année dernière.

Kean Wong, le producteur exécutif, a déclaré que sa sortie en salles vise un objectif double: d’une part il s’agit d’ouvrir la voie à sa candidature vers une nomination aux Oscars, d’autre part il s’agit d’aider un mouvement mondial qui appelle aux droits de l’homme pour tous en Chine, à prendre de l’ampleur.

«Nous avons réalisé que ce n’est pas seulement un fil c’est ce que vous faites avec le film», a-t-il déclaré lors d’un entretien dans son bureau de Manhattan. «Nous savions que ce film pourrait vraiment donner les outils nécessaires pour valoriser les milliers de militants du monde entier qui veulent défendre de plus grandes libertés à l’intérieur de la Chine.»

Tout en propageant l’information à travers le monde, Kean Wong prévoit également des diffusions via satellites et des émissions sur Internet en Chine. Ainsi, il espère que cela aura un effet boule de neige, amenant les gens à l’intérieur de la Chine à défendre la justice et la liberté.

Jennifer Zeng, qui fait l’objet du film, a déclaré qu’avec l’importance mondiale de la Chine, ce qui s’y déroulait à l’intérieur était de la responsabilité de tous. «Si nous ne faisons pas quelque chose pour arrêter cela, je ne sais pas comment nous pourrons regarder nos enfants en face dans quelques années, quand ils nous demanderont: ‘Pourquoi n’avez-vous rien fait?’»

Charles Lee a mis à profit sa participation à la production pour aider à informer le gouvernement américain sur «la vraie nature du Parti communiste chinois», de sorte que les responsables américains seront mieux équipés pour traiter avec leurs homologues chinois.

Alors qu’il était emprisonné, Charles Lee a été forcé de produire des pantoufles Homer Simpson et autres babioles destinées à l’exportation vers des pays comme les États-Unis. Il pense que des chroniques de ce genre vont réhabiliter à sa juste  place la réalité de sanctions allant jusqu’à la persécution en Chine.

«Il ya le côté plus sombre» de la Chine, a déclaré M. Wong. «Le régime utilise la persécution et  la violence comme un mécanisme pour générer la peur sur toute la population.» L’objectif, dit-il, est d’empêcher que les gens se lèvent pour réclamer justice.

Wong avoue espérer que la visite de Xi Jinping sera liée aux préoccupations et inquiétudes concernant les violations des droits de l’homme en Chine.

Free China: le courage de croire a été coproduit par la télévision NTD, une télévision indépendante en langue chinoise située à New York, avec qui Kean Wong est en relation, et World2Be Productions, une société fondée par le réalisateur Michael Perlman, qui a également dirigé le film Tibet: Au-delà de la peur.

Jusque-là les réalisateurs ont maintenu leurs efforts pour attirer l’attention du public concernant les droits de l’homme en Chine.

Mardi, le prix Nobel de la Paix Desmond Tutu et l’avocat des droits de l’homme chinois Chen Guangcheng ont publié une déclaration qu’ils ont écrite ensemble, exhortant les dirigeants mondiaux à soutenir les droits universels pour tous les citoyens chinois, et à parler à Xi Jinping pour mettre fin à «la répression brutale de la liberté de pensée, de conscience et de parole» en Chine.

Le communiqué, publié au premier plan dans l’Huffington Post, renvoyait à un lien vers une pétition en ligne élaborée en collaboration avec les producteurs de Free China, permettant au public d’exprimer son opposition à un ensemble de violations en Chine, notamment l’esclavage et «la pratique presque incompréhensible du prélèvement d’organes des prisonniers exécutés».

Version en anglais: Film Calls on the World to Support Freedom in China

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