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Citroën C1, Peugeot 108, Toyota Aygo...

Les entrées de gamme des trois marques sont toujours sœurs, mais un peu moins jumelles

Écrit par Eric Heidebroek, Epoch Times
13.10.2014
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  • Peugeot 108 la plus glamour et la plus personnalisable. (autoloisirs)

Sont-elles des cousines, des sœurs, voire des jumelles?

Les trois entrées de gamme de Peugeot (108), Citroën (C1) et Toyota (Aygo) sont bien plus que des cousines, puisqu’elles partagent la même plateforme, le même habitacle, les mêmes moteurs et les mêmes dimensions. Mais elles ne sont pas jumelles, comme peuvent l’être certains modèles, par exemple, le Berlingo et le Partner, où pratiquement seul le logo change. Ce sont cependant toujours des sœurs, nées dans la même maternité, sur la chaîne de l’usine Toyota de Kolyn, en synergie avec PSA. Les deux groupes, comme pour la première génération, apparue en 2005, se sont partagé les tâches: Toyota s’est occupé de tout le développement technique et de l’industrialisation tandis que PSA a pris en charge les achats.

Dans ce segment où le prix est déterminant et les profits difficiles, il est indispensable de regrouper les investissements et tous les constructeurs le font.

  • Toyota Aygo franchement plus décalée. (autoloisirs)

Le trio, disponible en trois ou cinq portes, qui s’adresse à la même clientèle, à 60% féminine, aux deux tiers sans enfant, tente cependant plus ou moins timidement de se personnaliser, un peu plus, en tout cas, que la génération précédente.

Mais elles ne se distinguent que par un look plus diversifié, et des tarifs variables en fonction des équipements spécifiques. On peut y ajouter que les deux françaises offrent le choix entre deux moteurs tricylindres, le 1.0 Vti de 68 ch (d’origine Toyota) et le 1.2 Vti de 82 ch (d’origine PSA), tandis que la japonaise se contente du premier, ce qui, d’ailleurs, se révèle suffisant car cet excellent bloc d’un litre est plus rond, plus agréable. Les produits PSA, plus riches en coloris, offrent une possibilité de toit ouvrant électrique en toile, qui coûte 1.000 € de supplément... et aussi 5 cm de garde au toit à l’arrière.

En revanche, la Toyota, plus chère en prix de base (10.800 € contre 9.995 € pour la Peugeot et 9 590 € pour la Citroën) bénéficie d’un prix légèrement plus favorable à équipement égal et, surtout, d’une garantie de cinq ans.

  • Citroën C1 revendique la jeunesse. (autoloisirs)

Le look?

Chacun a laissé libre cours à sa personnalité. Seuls le pare-brise et les portes avant sont communs aux trois modèles, avec, en plus, des flancs identiques pour les deux françaises, Peugeot est la seule des trois marques à avoir changé de nom (de 107 à 108). C’est celle qui se veut la plus glamour et qui est la plus personnalisable. La Citroën revendique la jeunesse. La Toyota se veut franchement plus décalée.

Les trois sœurs sont donc, à la fois, concurrentes et alliées. C’est que, depuis neuf ans, la concurrence s’est multipliée dans le segment des petites citadines. Elles sont aujourd’hui une bonne dizaine dont la nouvelle Renault Twingo, mais aussi les coréennes Hyundai i10 et Kia Picanto, la Fiat 500, la Nissan Pixo ou le trio des Up! du groupe VW, la Skoda Citigo, la Seat Mi et l’Opel Adam. Toutes, des adversaires de taille.

Par rapport à la génération précédente, les progrès sont évidents. Tant au niveau du comportement, grâce au travail effectué sur une plateforme éprouvée, le châssis et les suspensions, qu’à celui du confort, sans rien céder à la compacité indispensable d’un véhicule strictement citadin.

La commande de boîte a également été retravaillée, avec une nette préférence pour la manuelle à cinq vitesses, aux rapports relativement longs, plus agréable que la boîte robotisée.

Le volume du coffre a également progressé, dans des proportions modestes, il est vrai (180 litres), mais on ne peut pas demander de miracle, dans ce domaine, à des petites citadines! La maniabilité reste, plus que jamais, le point fort d’une auto qui ne mesure que 3,47 mètres.

Pour chacun des modèles, il existe néanmoins quelques bémols tels que le seuil de chargement du coffre, des matériaux en plastique parfois un peu kitch, et surtout un système multimédia Mirror Screen qui mérite une sérieuse mise au point.

Mais bon, il s’agit d’entrées de gamme, aux prix très raisonnables et qui, pour la plupart, ne sont que les secondes voitures de la famille.

 

 

 

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