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Tour de France de la qualité de vie

Écrit par Sarita Modmesaïb, Epoch Times
14.10.2014
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  • Complexe résidentiel à Bussy-Saint-Georges, dans le 77. (Lionel Bonaventure/AFP/Getty Images)

Mesurer la qualité de vie des Français en fonction des territoires, c’est l’objectif que s’est donné l’Insee dans une récente étude statistique. À travers 27 indicateurs sélectionnés afin de couvrir au plus juste les préoccupations des Français, les analystes de l’Insee ont tenté de décrypter quelque 2 677 lieux de vie en France.

Ces indicateurs constituent un panel large permettant de tenir compte des comportements, préoccupations et attentes des Français, tout en évaluant les atouts et handicaps des différents territoires: éducation, transport, emploi, environnement, logement, revenus, santé, accessibilité aux équipements, culture, sports et loisirs, égalité homme-femme, relations sociales et vie citoyenne. Huit grands types de territoires ont alors été mis en évidence à la suite de cette analyse.

Très urbanisés mais avec des difficultés sociales

Ces territoires se concentrent en Île-de-France (hormis le sud-ouest parisien) et dans le Genevois français. Ils se caractérisent par des revenus moyens élevés, un accès rapide aux équipements, des emplois stables et une utilisation des transports en commun fréquente. Seulement, le taux de chômage de longue durée y est aussi élevé, le confort des logements discutable et le lien social (concernant les personnes âgées seules et les familles monoparentales) assez «malmené».

Favorisés mais avec des difficultés socio-économiques

C’est le cas de toutes les métropoles régionales (Toulouse, Lyon, Marseille, Bordeaux, etc.), des territoires plus petits ou encore des zones touristiques de montagne. On y trouve des emplois en adéquation avec la catégorie sociale de la population et assez proches des domiciles, une bonne accessibilité aux équipements et services, la présence de médecins généralistes en nombre suffisant, mais le lien social y est aussi défaillant, s’ajoutant à une instabilité des emplois et entraînant des difficultés socio-économiques.

Des territoires denses et riches

Ils concentrent de hauts revenus et une population diplômée se situant principalement dans le Sud-ouest parisien et le Nord-ouest de Lyon. Des transports en commun y sont bien développés et les équipement et services accessibles.

Plutôt aisés, éloignés de l’emploi, situés surtout dans le périurbain

Ces régions situées en périphérie des grands pôles urbains, présentent un confort certain, tant au niveau logement que celui des revenus, avec une population souvent diplômée et disposant d’un emploi stable. Les liens sociaux sont aussi forts mais il y a un coût: l’emploi est souvent éloigné du domicile et le temps de trajet est long, de même que pour l’accès aux équipements et aux loisirs tels que le cinéma.

Plutôt denses, en situation peu favorable

Situés dans d’anciens pôles industriels ou miniers du Nord et de l’Est de la France, ou encore dans le Sud-Est (Languedoc-Roussillon), ces territoires présentent un faible taux d’emploi couplé à un chômage de longue durée fort et à des revenus moyens relativement faibles aussi. Les logements y sont alors moins confortables, l’accès aux équipements plus long, et le lien social déstructuré. Dans le Nord, le taux de mortalité y est aussi élevé.

Les trois derniers types de territoires correspondent à des sites plus isolés: des bourgs et petites villes présentant un lien social plus fort et un emploi, même éloigné, plus accessible. Mais, l’accès à l’équipement y demeure faible. Viennent ensuite les territoires peu urbanisés (montagneux) dans lesquels densité médicale et accessibilité aux équipements restent faibles, mais avec une adéquation entre l’emploi et les actifs résidents. C’est surtout la «diagonale aride» des Pyrénées aux Ardennes en passant par la Bourgogne au Massif Central, les Alpes du Sud et la Corse. La dernière catégorie de territoires mis en évidence concerne ces zones de l’Ouest et du Sud-Ouest situées autour de villes moyennes où les conditions de logement sont assez bonnes, mais les transports en commun peu présents, et même si l’emploi est proche, les salaires y demeurent faibles.

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