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Xi Jinping empêche un massacre style Place Tiananmen à Hong Kong.

La faction de Jiang Zemin aurait aimé que la protestation du Mouvement des Parapluies se termine en bain de sang.

Écrit par Lu Chen, Epoch Times
31.10.2014
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  • Xi Jinping et Zhang Dejian, réunis ensemble à l'occasion d'un Congrès.(Lintao Zhang/Getty Images)

Selon les médias de Hong Kong, la clique de l'ancien Scrétaire Général du Parti Communiste Chinois, Jiang Zemin, a essayé de manipuler les événements récents à Hong Kong afin de provoquer un massacre style massacre de la Place Tiananmen. Ces rapports soutiennent la volonté de provoquer un massacre, dans le but de faire tomber Xi Jinping. Ces rapports confirment donc les précédents reportages menés par Epoque Times.

Dans son édition du mois de novembre, Frontline, magazine de Hong Kong, a cité une source pékinoise ayant accès à des sources internes au PCC. Celle-ci déclare que Zhang Dejiang, le Membre du Comité permanent du Politburo, a cherché à transformer la répression des manifestants pro-démocratiques par la police de Hong Kong le 28 septembre, en un second massacre du style Place Tiananmen. L'article du Frontline, qui n'est pas accessible sur internet, a été repris par Aboluowang, un journal d'information sur le web en langue chinoise basé aux Etats-Unis.

Zhang est président du Comité permanent de l'Assemblée fantoche du PCC, le Congrès du peuple, et est en charge des affaires concernant Hong Kong et Macao. Zhang est aussi un proche de l'ancien chef du PCC Jiang Zemin.

Selon la source de Pékin, la clique loyale à Jiang Zemin pensait que, s'il y avait un massacre à Hong Kong, sous les projecteurs des media du monde entier, ce serait la fin du règne de Xi Jinping.

Quand Jiang Zemin devient furieux, et devient la risée du net

En dépit de ce que déclarait l'accord signé entre Pékin et la Grande-Bretagne, les autorités chinoises n'ont jamais daigné faire le moindre geste en faveur d'un processus démocratique à Hong Kong. Pourtant, ce processus est bel et bien inscrit dans la Loi fondamentale, qui stipule que l'ancienne colonie britannique jouirait d'un «haut degré d'autonomie» et que le chef exécutif administrant la région devrait être élu au suffrage universel après avoir été nommé par un «comité des nominations largement représentative.»

Un épisode amusant datant d'il y a 14 ans, rappelle à qui l'aurait oublié les motivations de Pékin sur la question.

Nous sommes en l'an 2000. Une controverse entoure le premier chef de l'exécutif de Hong Kong, Tung Chee-hwa: il semble que c'est grâce aux autorités chinoises que Tung ai pu conserver son mandat, et ces dernières se préparait à nommer un petit comité pour le réélire.

Ainsi, Tung, en visite à Pékin, s'est assis aux côtés de Jiang Zemin, Secrétaire Général de l'époque, pour une conférence de Presse donnée le 27 octobre. Les journalistes en ont profité pour poser des questions sur les intentions chinoises concernant Hong Kong.

Le sang de Jiang Zemin a commencé à bouillir quand un jeune journaliste lui a demandé si Pékin avait émis une «ordre impérial à un haut-niveau» pour désigner Tung comme le prochain chef de l'exécutif Hong Kongais.

Clairement contrarié, l'ancien Secrétaire s'est levé de son siège, a commencé à marcher en direction des journalistes et dire que la question était «naïve» et «simplette».

«Je n'ai pas dit que nous allions choisir le chef de la direction de Hong Kong par «ordre impérial» !» Comment se pourrait-il que la République Populaire de Chine ne supporte pas le titulaire du chef exécutif?! Que Tung soit nommé chef ou pas doit être décidé par les loi d'Hong Kong!»

Gesticulant furieusement devant les journalistes réunis, Jiang Zemin a continué: «Hong Kong, la discrétion de Pékin à ce sujet, l'élection du chef exécutif sont des questions primordiales!».

«La région administrative spéciale d'Hong Kong appartient à la Chine, au gouvernement central de la République Populaire de Chine... quand nous sommes en temps de crise, nous avons le droit de décider ce qu'il doit en être!», s’étrangla-il.

La perte du contrôle de soi de l'ancien Secrétaire, et son admission «accidentelle» que Pékin décide des affaires de la péninsule s'est répandu comme une trainée de poudre sur la plate-forme de Chat WeChat, dans un post nommé «Il y a 14 ans... et aujourd'hui», affichant plus de 21.000 vues en un jour.

L'article est une transcription du discours original, presque mot pour mot, mais substitue à «président Jiang», par «président Crapaud», une référence souvent utilisée sur le net, comparant le physique de l'ancien Secrétaire à un batracien.

Heureusement, cette vidéo est disponible et en apprend long sur les intentions du régime chinois. Malheureusement pour le Mouvement des Parapluies, l' «ordre impérial» et ses suites signifient sans doute qu'ils doivent se préparer à camper pour un certain temps dans les rues de Central.

 

 

 

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