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Le Congrès national de transplantation vivement critiqué en Chine continentale

Écrit par Luo Ya, Epoch Times
11.11.2014
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  • le parlementaire australien Craig Kelly, la professeur Maria Fiatarone Singh de l’Université de Sydney et le sénateur John Madigan, se sont joints à 400 pratiquants de Falun Gong lors du rassemblement de commémoration du 20 juillet devant le Parlement australien le 16 juillet 2014. ((Minghui.org)

Le Congrès national chinois de la transplantation s’est déroulé dans une atmosphère étrangement discrète, les informations n’étant rendues disponibles au public qu’à la dernière minute. Peu avant la conférence, le lieu a été changé pour la ville de Hangzhou et la date repoussée au 30 octobre.

Dans les semaines précédant la conférence, l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong a publié deux rapports consécutifs sur les atrocités des prélèvements d’organes à vif perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC).

Selon cette organisation, le département général de la logistique de l’Armée populaire de libération (APL) a confirmé que l’ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin a lui-même ordonné les prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants et la Commission centrale de l’armée a discuté des prélèvements d’organes en interne.

La révélation de cette nouvelle preuve a bouleversé les personnes en Chine qui ont eu accès à ces informations. Certains Chinois ont même protesté directement contre le Congrès chinois de la transplantation en disant qu’ils pensent que la plupart des participants sont des bouchers et des exécuteurs en blouse blanche.

La cérémonie d’ouverture a été discrète et les informations concernant certains intervenants n’ont pas été communiquées.

Le programmes et d’autres informations ont été publiée sur le site web du Congrès le 30 octobre – le premier jour de la conférence. Selon ce programme, des 10 orateurs annoncés pour la session d’ouverture, les noms de 7 médecins seulement étaient précisés.

Deux des orateurs «secrets» ont été identifiés respectivement comme responsables du PCC de l’Université du Zhejiang et de la Société de la Croix-Rouge de Chine. Quand au dernier intervenant non-identifié, seul le terme «responsable» était précisé sur le programme, afin qu’aucune personne extérieure ne sache qui il est, ni quel est son rang. Visiblement, ce responsable ne souhaite pas être ouvertement impliqué dans le Congrès. 

Le Congrès national chinois de la transplantation devait originellement se dérouler du 25 au 27 septembre à Chongqing. L’organisateur a soudainement annoncé le 28 août qu’il serait reporté au 30 octobre et se déroulerait à Hangzhou, la capitale de la province du Zhejiang.

Dans la note annonçant les modifications, le Bureau des transplantations d’organes de l’Association médicale chinoise a seulement précisé que ces changements étaient «dus à certaine raison spéciale.» Les personnes extérieures n’ont donc pas pu savoir quelles étaient les véritables raisons. 

Les informations sur le Congrès n’étaient disponibles qu’en chinois sur le site officiel du Congrès. Ce site web n’a été mis à jour que le 29 octobre et les médias chinois n’ont pas couvert ces informations importantes.

Des internautes réagissent

Bien que le Congrès ait été gardé dans une extrême discrétion, certains internautes de Chine se sont interrogés sur l’événement et en ont discuté en ligne.

Un internaute a commenté: «Maintenant, le monde entier sait que les hôpitaux en Chine comptent un grand nombre de bouchers sous leurs blouses blanches. S’ils avaient tout de même organisé cette rencontre de façon publique, cela n’aurait fait que révéler leur laideur.» 

Un message sur un site de réseaux sociaux de Chine continentale a comparé les temps d’attente pour recevoir un organe pour une transplantation aux États-Unis et en Chine. 

Cette comparaison montre que les hôpitaux chinois ont des temps d’attente très courts. Par exemple, selon le département américain de la santé et des services humains, le temps moyen d’attente pour une transplantation de rein est de 1.121 jours, une transplantation de foie 796 jours, une transplantation de cœur 230 jours et une transplantation de poumon 1.068 jours.

Depuis 2000, les hôpitaux de Chine continentale ont raccourci leurs temps d’attente comme par magie. Sur son site web, le centre oriental de transplantation d’organes de Tianjin annonçait que le temps d’attente pour une transplantation de rein est d’une semaine à moins d’un mois, le temps d’attente moyen est de deux semaines. Le département de transplantation d’organes de l’hôpital de Changzheng à Shanghai déclare que leur temps moyen d’attente pour une transplantation de foie est seulement d’une semaine. 

Une dame de la province du Jiangsu dans l’est de la Chine a commenté qu’en raison de la mauvaise influence du régime communiste chinois, de nombreux Chinois ne regardent que le profit et ne craignent pas de faire de mauvaises choses. Les médecins en Chine ne semblent pas restreints par la morale.

Un résident de Shanghai a commenté: «Cette rencontre parle de tuer et voler des cœurs, c’est une réunion de démons. Je m’y oppose fortement!»

Un résident de la ville de Dalian dans le nord-est de la Chine a posté ce message: «Dans le passé, les accusations de prélèvements d’organes provenant de l’extérieur du pare-feu chinois étaient considérées comme des calomnies. Aujourd’hui, de nombreux faits à l’intérieur de la Chine constituent des preuves indirectes pour vérifier ces accusations.»

D’autres ont réagi: «Ce qui se passe dans l’ombre sera révélé tôt ou tard. De plus, une transplantation ne peut être réalisée par une seule personne. Le premier Hôpital central de Tianjin est déjà devenu le centre de l’attention des médias internationaux. Quelle est la source des organes? C’est toujours un mystère, mais la réponse sera certainement dévoilée. C’est juste une question de temps.» 

Version originale: 中共全國器官移植大會涉黑幕 民眾抗議

Version en anglais: Chinese Transplant Congress Criticized Inside China

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