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La compétitivité de la France garde la stabilité

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
10.09.2014
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  • Selon le dernier World Economic Forum, la France possède cette année une côte de compétitivité stable après 4 années de chute consécutives. (Eric Piermont/AFP/Getty Images)

Le classement annuel mondial de la Compétitivité révèle que la France réussit à maintenir son rang, après quatre années de chute consécutives. C’est le très attendu rapport sur la compétitivité globale 2014-2015 qui attribue à la France le 23e rang dans son classement. Celui-ci regroupe 144 pays et réunit une enquête auprès de 15.000 chefs d’entreprises. Malgré la fragilité de son gouvernement et les attaques répétées à l’encontre de son président, la France bénéficie des atouts majeurs pour maintenir son économie, tout en gardant paradoxalement certaines zones d’ombre.

En avril 2014, l’étude du cabinet Boston Consulting Group portant sur la compétitivité des 25 principaux exportateurs mondiaux attribuait à la France l’une des dernières positions, en reprochant une maigre compétitivité au niveau des prix des produits français, pointant le déficit commercial chronique comme preuve.

La publication mercredi dernier à Genève du rapport sur la compétitivité globale du Forum économique mondial (World Economic Forum ou WEF) va dans le même sens mais montre que la France maintient sa place pour la deuxième année consécutive. Cette stabilisation peut être expliquée par de puissants atouts.

L’infrastructure et l’innovation, une valeur sûre

L’infrastructure française est un pilier de la stabilité de la compétitivité selon le rapport. La qualité des réseaux routiers et aéroportuaires, couplés à un puissant réseau électrique, sont d’autant de valeurs sûres qui permettent le développement des entreprises. Celui-ci trouve également un appui dans l’innovation. En effet, la France se situe à la 15e concernant les dépenses des sociétés dans la Recherche et le Développement, en 12e place de la qualité des institutions de recherche scientifique et à la 21e pour sa capacité à l’innovation. Ses dispositions technologiques atteignent elles aussi des bons placements, ainsi qu’une bonne taille du marché contribuant à la stabilisation. «L’innovation, le développement des talents et des institutions fortes continuent à jouer un rôle clé» déclarait Benat Bilbao, économiste senior auprès du WEF.

Effectivement dans le domaine des institutions, les droits liés la propriété intellectuelle sont en France bien protégés, mais s’agissant du poids de la réglementation gouvernementale, l’hexagone se place à l’une des dernières places mondiales. D’après les réponses des chefs d’entreprises, les restrictions du marché de travail, le taux de fiscalité conséquent et sa complexité sont les freins majeurs à la compétitivité française. L’index de compétitivité montre clairement les difficultés liées au monde du travail, dont les relations de coopération employeur-employé sont l’une des plus difficiles au monde. Les pratiques d’emploi et de licenciement se trouvent à la 134e place et l’effet de la fiscalité sur l’incitation à travailler est clairement négatif.

Ce bilan rappelant un jeu d’équilibriste, reste dans la mire du gouvernement qui travaille sur le choc de compétitivité promis, ainsi que sur la mise en place de mesures plus favorables au monde du travail, ce qui a été salué par les experts de la WEF. De quoi redonner du courage au gouvernement pour passer au-delà des couacs nourris par les égo et continuer la voie des réformes.

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