Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Dacia Duster

On ne change pas une équipe qui gagne

Écrit par Eric Heidebroek
23.09.2014
| A-/A+

Quand Louis Schweitzer, alors PDG de Renault, a repris Dacia, il se lançait dans un pari audacieux qui, dès le départ, a porté ses fruits. Pourtant, quand les ingénieurs de Renault sont arrivés en Roumanie, ils ont découvert des usines vétustes où tout était à faire.

Et c’est ce que Renault a fait en démontant des chaînes de montages obsolètes et amorties pour les remonter en Roumanie. En cinq ans, de 1999 à 2004, Renault a investi 489 millions d’euros. En 2004, sortaient les premières Dacia de la génération Renault, les fameuses Logan. Pour parvenir à un véhicule low-cost et surtout se prémunir des traditionnels et immanquables retours en garantie, très coûteux, il a suffi de construire ces autos avec du matériel éprouvé. La qualité étant maîtrisée, les outils amortis, les véhicules Logan ont commencé à être distribués partout en Europe.

Un prix d’achat abordable, une qualité Renault et une auto simple, il n’en fallait pas plus pour que la sauce prenne. Avec la Sandero, une auto fabriquée au Brésil par Renault Do Brasil, les lignes rugueuses de la Logan ont été délaissées pour celles plus rondes de la Sandero (2008). Renault sortira aussi une version Stepway (2009) avec un look baroudeur qui a directement été un succès.

Quand le Duster est sorti, il a tout de suite séduit!

C’est un sacré coup de pied dans la fourmilière que Dacia a donné en sortant le Duster basé sur la plateforme de la Sandero. Ses belles lignes sculptées et élégantes ont tout de suite séduit, d’autant plus que son prix était tout simplement inimaginable! Une grosse dizaine de milliers d’euros pour un véhicule qui en paraissait plus du double. Une performance!

Fidèle à sa première apparence, le Duster vient de recevoir un petit coup de blush. Si la calandre et les phares ont un nouveau look plus carré, c’est à l’intérieur que cela change, dans les détails, certes, mais importants.

Ainsi la planche de bord est redessinée avec un panel d’instruments plus cossu et plus chromé. Un ordinateur de bord apparaît plus complet. La console centrale, elle, est bien changée. Elle dispose maintenant d’un grand écran pour la radio, mais posé un peu trop bas. On aurait aimé avoir cet écran à la place des bouches d’aération et inversement afin d’améliorer la visibilité et le maniement du système d’infotainment...Les interrupteurs de lève-vitres sont maintenant dans les accoudoirs de portière. L’insonorisation a été revisitée et les sièges se découvrent un meilleur maintien.

Côté moteurs, nous avons testé le nouveau 1.200 cc dopé par un turbo et délivrant…125 ch! Un moteur aussi agréable à bas régime que vivant à moyen et haut régimes pour une consommation de l’ordre de 6,7 litres aux cent, sans nous priver de la bonne volonté des 125 ch. Le constructeur annonce 5,6 l en mode mixte, une valeur réaliste. Le plus étonnant, c’est que Dacia propose ce véhicule en deux roues motrices avec 125 ch et 143g de CO2 pour 14.600 € et une version au gaz naturel (CNG) de 105 ch fournis par un quatre cylindres de 1600 cc qui rejette 145 g de CO2 avec une consommation de 7,7 l (constructeur) pour 11.900 €. Bien sûr, il est moins cher, mais il est étonnant qu’il rejette plus de CO2…

Indépendamment de ces considérations, la version Diesel avec le fantastique 15 DCi de 90 ch abaisse le taux d’émission à 123 g et sa consommation chute à 4,5 litres aux cent. Et tout ça pour 13.500 €…

Sur la route, nous avons constaté que le Duster 12 TCi est homogène. Le toucher de route est clair et net. Certes, l’amortissement n’est pas aussi ferme que souhaité mais dans l’ensemble, le Duster offre un excellent compromis entre confort et sécurité. Côté freinage, le système se montre progressif et efficace, la tenue de cap étant correcte. Avec les 125 ch et le bon étagement de la boîte de vitesses, le Duster TCi se montre agile et peut devenir joueur. De bons points donc, d’autant que les systèmes isofix sont de série à l’arrière.

En conclusion, le Duster est un achat pour qui aime rouler en hauteur, aime avoir de la place tant au niveau de chaque siège que dans le coffre, et n’a pas envie de se ruiner. Rouler en Duster est un nouvel art de vivre.

 

Plus de 204 717 860 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.