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Guizhou: la police soupçonnée d’avoir prélevé les organes de la victime d’un meurtre

Écrit par Lu Chen, Epoch Times
18.02.2015
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  • 3 janvier 2015, des policiers montent la garde à Shanghai. Le 28 janvier, la police de la province du Guizhou ( sud-ouest de la Chine), a secrètement disséqué le corps d’une victime d’un meurtre sans avertir les membres de sa famille. Ces derniers ont accusé la police d’avoir volé les organes. (Wang Zhao/AFP/Getty Images)

Pour une famille de la province du Guizhou dans le sud de la Chine, le 28 janvier a été un jour de  cauchemar.

Selon un journal de Shanghai, ce jour-là à 1h  du matin, Huang Miaoshi, âgé de 18 ans, a été poignardé à mort par un groupe d’hommes à la sortie d’un bar dans le canton de Wangmo. Des policiers locaux ont  ensuite emmené le corps agonisant de la victime dans les montagnes où une «autopsie secrète» a été menée. Après une journée de recherche, les parents de Huang Miaoshi ont  récupéré le corps de leur fils. Selon eux, l’«autopsie» n’était qu’un prétexte pour prélever les organes de leur fils.

Selon The Paper de Shanghai, Huang Zechao, le père de Huang Miaoshi, soupçonne la police, liée  «à l’industrie incontrôlée de la transplantation d’organes» en Chine, d’avoir volé les organes de son fils.

À 11h le lendemain matin, dix heures après que Huang Miaoshi a été poignardé, la famille Huang a reçu un appel téléphonique de la police. On leur a demandé d’aller chercher le corps de leur fils dans une morgue de la région.

Cependant, les employés de la morgue ont affirmé à la famille Huang n’avoir pas reçu le corps. Après une recherche effrénée, la famille a finalement découvert que le corps de leur fils avait été transporté dans les montagnes.

Plus tard dans la soirée, les parents ont discrètement suivi les policiers dans la campagne en périphérie de la ville et ont découvert le corps de Miaoshi allongé nu sur une bâche en plastique et  grossièrement recousu après l’autopsie. Selon The Paper, les policiers se sont enfuis dans leur véhicule après avoir aperçu les Huang.

Suspicion

Les membres de la famille ont exprimé leurs soupçons envers le comportement de la police ce 28 janvier.

Selon un témoignage de Wei Yesong, un ami de Huang Miaoshi qui l’accompagnait lors de l’agression, Huang Miaoshi était encore en vie lorsque la police est arrivée sur place.

«Pourquoi n’y a-t-il eu aucun certificat de décès lorsque la police a annoncé le décès de Miaoshi ?»,  a demandé un membre de la famille. «La police a-t-elle fait de son mieux pour le secourir avant qu’il ne meure ? Pourquoi la police n’a-t-elle pas informé la famille avant d’effectuer l’autopsie ?»

La police du canton de Wangmo a rejeté les accusations Selon lesquelles les organes de Huang Miaoshi ont été prélevés et a déclaré qu’elle «punirait» les agents impliqués dans l’autopsie illégale, a rapporté The Paper.

Les autorités chinoises sont tristement célèbres pour les prélèvement d’organes sur des détenus condamnés à mort et les prisonniers d’opinion. Les établissements officiels tels que les hôpitaux militaires, jouent un rôle majeur dans l’industrie des greffes d’organes illégales.

Les organes prélevés sur un donneur en vie augmentent considérablement les chances de réussite d’une greffe en regard d’organes provenant de personnes récemment décédées. Selon les recherches  de journalistes et d’organisations de défense des droits de l’homme, les autorités chinoises impliquées dans les prélèvements d’organes exécutent souvent leurs victimes en deux étapes – la mort survient seulement après que les prélèvements aient été effectués.

Version originale: In Chinese Murder Case, Family Suspects Organ Harvesting

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