Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le changement climatique Made in USA

Écrit par Arleen Richards, Epoch Times
23.02.2015
| A-/A+
  • Tout au long de ses deux mandats, le président Obama a eu pour leitmotiv l’énergie propre, laquelle semble être la marque indélébile qu’il veut laisser avant de quitter la Maison Blanche en 2016. (Mark Wilson/Getty Images)

«Voilà! Tel est mon programme. Les mesures que je viens d’annoncer aujourd’hui sont un signal fort lancé au monde, que l’Amérique va prendre des mesures audacieuses pour réduire la pollution carbone», a déclaré le président Barack Obama le 25 juin 2013.

Dans un discours très animé qu’il avait donné sur le campus de l’université de Georgetown devant un parterre d’étudiants, le président Barack Obama avait annoncé un plan en quatre étapes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des voitures, des camions, des usines et des centrales nucléaires. Dans son rapport, le comité du Sénat sur l’environnement et les services publics accuse ce programme d’être commandité par le «Club des milliardaires».

Le rapport, paru en juillet 2014, accuse «un club de milliardaires et leurs fondations» de contrôler le mouvement écologique ainsi que l’Environmental Protection Agency (EPA), l’Agence américaine de protection de l’environnement. L’EPA est une agence indépendante du gouvernement qui se donne pour mission de «protéger la santé humaine et de sauvegarder les éléments naturels – l’air, l’eau et la terre – essentiels à la vie.»

Dans son discours, Obama avait salué les progrès accomplis par son administration pour assurer l’avenir énergétique des Etats-Unis en misant davantage sur les énergies solaires et éoliennes, ainsi que sur l’amélioration des technologies de réduction de la consommation des véhicules. À cela, s’ajoutait l’augmentation de la production locale de pétrole qui garantirait l’indépendance énergétique du pays.

Le président avait précisément chargé l’EPA de «mettre fin au dumping sans limite de la pollution carbone, provenant de nos centrales électriques et d’établir de nouvelles normes de pollution pour les nouvelles et les anciennes installations».

Il était tenace quant à son engagement en faveur d’un meilleur avenir pour nos enfants et petits-enfants. Il disait: «Nous devons nous soucier de nos enfants; nous devons aussi nous préoccuper de notre avenir».

Obama a réitéré que le devoir de l’Amérique était de prendre les devants dans une initiative mondiale de changement climatique et a sollicité le soutien des étudiants de Georgetown pour atteindre les objectifs qu’il avait fixés: «J’ai besoin que chacun d’entre vous informe ses camarades de classe, ses collègues, ses parents et ses amis. Vous devez convaincre ceux qui détiennent le pouvoir de réduire notre pollution carbone. Poussez vos propres communautés à adopter des pratiques plus écologiques».

Tout au long de ses deux mandats, le président Obama a eu pour leitmotiv l’énergie propre, laquelle semble être la marque indélébile qu’il veut laisser avant de quitter la Maison Blanche en 2016.

Le rapport minoritaire

Mais selon le rapport minoritaire, ceux qui sont au pouvoir sont déjà acquis à la cause. Tant et si bien qu’ils sont en réalité les chefs d’orchestre de tout l’agenda d’Obama relatif au changement climatique.

Ce groupe «exclusif» d’élite de millionnaires et de milliardaires anonymes a établi une douzaine de fondations privées de premier plan, dont le seul but est de pourvoir au financement des causes environnementales.

L’un des principaux bailleurs de fonds du mouvement écologiste, du nom d’Alliance pour la Démocratie (Democracy Alliance, DA), «œuvre à créer une infrastructure globale qui soutiendra les groupes affiliés et approuvés». Ses membres s’acquittent d’une cotisation de

30.000 dollars et doivent contribuer à hauteur minimum de 200.000 dollars en faveur des groupes sponsorisés par DA.

Dans une déclaration faite au printemps 2014, la DA vantait ses «victoires progressistes», dont «une série de mesures applicatives pour combattre le changement climatique... grâce à un réseau bien structuré d’organisations multiples».

 

Le Club des milliardaires pourvoit également au financement de différents organismes publics de bienfaisance 501 (c)(3) et 501 (c)(4) avec une clause d’utilisation exclusive de l’argent pour des causes environnementales. C’est le cas de la Park Foundation, installée à New York, qui a financé la campagne anti-fracturation (Ndlr. Les techniques de fracturation hydraulique sont habituellement utilisées pour exploiter le gaz de schiste). De nombreux groupes à New York s’y sont consacrés jusqu’à ce que le gouverneur Cuomo intervienne et interdise officiellement la fracturation une fois pour toutes.

Selon le rapport, ces groupes 501 (c)(4) sont connus pour leur «engagement dans des activités visant à influencer les élections et exercent un lobbying sans limite».

D’autre part, poursuit le rapport, ces groupes 501 (c)(4) sont financés par les membres du groupe 501 (c)(3), le club des milliardaires bénéficiant de bien meilleurs avantages fiscaux en faisant des donations au 501 (c)(3).

Peu importe l’organisme public de bienfaisance qui reçoit les dons, il n’est pas tenu d’en divulguer la source. En outre, les membres du Club des milliardaires peuvent prendre le contrôle total sur les activités d’un organisme public de bienfaisance grâce à des parrainages fiscaux, «par lesquels l’organisme de bienfaisance vend en réalité son statut à but non lucratif à un groupe d’individus pour une taxe».

Les parrainages sont légalement conçus pour des projets à court terme, comme la construction d’un nouveau parc, mais le rapport cite un parrainage qui a duré 23 ans.

Même si l’administration Obama encourage la jeunesse à s’impliquer dans l’avancement de son programme, le Club des milliardaires avait déjà pris les devants, portant activement le projet à bout de bras. Selon le site même de la Park Foundation, entre 2009 et 2014, celle-ci a accordé un total de 2,8 millions à 3,5 millions de dollars chaque année en subventions environnementales.

Cette année encore, la pression en faveur d’une action mondiale pour le changement climatique se prépare en vue du feu d’artifice de décembre – le sommet international sur le changement climatique qui se tiendra à Paris.

Les Nations unies, l’ancien vice-président Al Gore, de nombreuses célébrités ainsi que les groupes écologistes à travers le monde ont mis en place deux campagnes mondiales, Live Earth et action2015. Toutes les deux prévoient une série d’événements cette année en préparation du sommet et réclament une action climatique.

Qui finance ces gigantesques campagnes et dans quel but? Pourquoi le Club des milliardaires n’a-t-il pas entretenu le mouvement écologique lancé par le président Jimmy Carter dans les années 1970?

Nous ne saurons sans doute jamais qui sont au juste ces donateurs anonymes et pourquoi ils s’intéressent autant à l’environnement. Comme l’indique le rapport, «il est pratiquement impossible d’appréhender ce système dans son intégralité, étant donné la montagne de coordination que cela exige et le manque total de transparence qui l’entoure».

Version originale: President Obama’s Climate Change Goals: Whose Goals Are They Anyway?

 

Plus de 204 717 860 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.