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Au-delà de la science

La méditation entraîne une transformation des émotions dans le cerveau

Écrit par Arshdeep Sarao, Epoch Times
06.02.2015
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  • Une femme effectue le cinquième exercice de la discipline du Falun Gong, l’exercice de méditation. Des chercheurs ont découvert que la méditation et la pensée positive peuvent produire des changements à long terme dans le cerveau et ainsi entraîner le développement de traits de caractère positifs. (Jeff Nenarella, Epoch Times)

L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série «Au-delà de la science», Epoch Times rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés. Sont-ils vrais? À vous de décider.

Des neurologues américains ont découvert que huit semaines d’entraînement à la méditation de la compassion peuvent produire des changements à long terme dans le cerveau et entraîner le développement de traits de caractère positifs.

L’équipe a observé que la méditation améliore la stabilité affective ainsi que la réponse au stress en modifiant l’activité de l’amygdale – une région du cerveau impliquée dans la régulation des émotions et de l’attention.

«Cette étude vient s’ajouter à un nombre croissant de preuves, provenant d’études scientifiques, confirmant que la pratique de la méditation a des effets mesurables sur le corps et le cerveau», c’est ce que confirme à Epoch Times, par courriel, Dre Gaëlle Desbordes du Massachusetts General Hospital.

Pour observer les effets de la méditation, des participants adultes ont été formés pendant huit semaines soit avec la technique de la méditation de la compassion, soit avec la technique de la pleine conscience ou de la conscience attentive (pour développer une conscience vigilante de sa respiration, de ses pensées et de ses émotions). Un troisième groupe, un groupe témoin, a reçu pour sa part une formation sur la santé.

Trois semaines avant et après l’entraînement, on a procédé à un examen scintigraphique du cerveau des participants pendant qu’on les soumettait au visionnement d’une série d’images à contenus émotionnels variés. 

Le groupe formé à la technique de la conscience attentive a démontré une réduction de l’activation de la fonction du complexe amygdalien face à tous les stimuli émotionnels.

«Ceci suggère que l’entraînement à la technique de la pleine conscience a réduit la réactivité émotionnelle, ce qui est cohérent avec l’hypothèse principale selon laquelle la méditation de la pleine conscience réduirait la perception du stress et améliorerait la stabilité émotionnelle», répond Dre Desbordes à Epoch Times.

Dans le groupe de la méditation de la compassion, le contenu émotionnel positif a généré des résultats similaires en ce qui a trait aux scintigraphies cérébrales; par contre, les participants qui ont médité de manière accrue ont démontré une augmentation des activités du complexe amygdalien en réponse à des images de gens se trouvant dans différentes situations de souffrance.

«Nous pensons que ces deux formes de méditation cultivent différents aspects de l’esprit», a affirmé Dre Desbordes dans un communiqué de presse. «Parce que la méditation de la compassion est faite pour renforcer les sentiments de compassion, le constat de l’augmentation de l’activité du complexe amygdalien à la vue de la souffrance paraît logique.»

«Il y a aussi eu corrélation entre l’augmentation de l’activité de l’amygdale et une diminution des données concernant les symptômes de dépression dans le groupe de la méditation de la compassion, ce qui suggère qu’avoir plus de compassion envers les autres peut aussi présenter des avantages pour soi-même», ajoute-t-elle.

Aucun effet n’a été observé chez les participants du groupe témoin.

«En tout et pour tout, les résultats sont cohérents avec l’hypothèse principale selon laquelle la méditation peut générer des changements bénéfiques durables dans la fonction neurologique, spécifiquement dans la région régissant les processus affectifs», stipule-t-elle dans le communiqué.

Les chercheurs concluent que la pratique de la méditation a des impacts sur les processus affectifs dans la vie de tous les jours – pas seulement pendant la méditation – et peut aussi entraîner, à long terme, le développement de certains traits de caractère.

Version originale : Meditation Brings Emotional Transformations in Brain

 

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