Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

L’État islamique pratique les prélèvements forcés d’organes à la façon du PCC

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
11.03.2015
| A-/A+
  • 16 juin 2014 : des manifestants scandent des slogans pro-État islamique et brandissent ses drapeaux devant le siège du gouvernement local à Mosul, à 360 kilomètres au nord-ouest de Bagdad. (AP Photo, Archives)

Un haut diplomate irakien a récemment déclaré que l’État islamique (EI) prélève les organes de ses victimes pour aider à financer les opérations de l’organisation terroriste. Bien que cela semble horrible, il est improbable que les exactions de l’EI atteignent l’ampleur de celles du  Parti communiste chinois (PCC).

Les procédures mises en place par l’EI restent troubles. On ne sait pas si les victimes sont des civils ou des soldats ennemis (ou les deux), ni ce qu’il advient des organes. De nombreux téléspectateurs et internautes ont été choqués par les brutales vidéos d’exécutions diffusées par l’État islamique et  présentant la décapitation des otages, la crucifixion de soldats ou encore des personnes brûlées vives. Dans un tel contexte, il ne serait pas surprenant que l’organisation terroriste soit également impliquée dans le prélèvement d’organes sur des personnes vivantes.

Le diplomate et ambassadeur irakien Mohamed Alhakim s’est exprimé sur les prélèvements d’organes lors du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont la Chine, la Russie et les États-Unis sont membres. Il a déclaré que des corps dont avaient été prélevés le foie et d’autres organes par incision chirurgicale, avaient été retrouvés dans des charniers. Selon lui, ces organes seraient vendus pour aider à financer le groupe terroriste.

En Chine, où des allégations de prélèvements forcés d’organes ont émergé depuis 2006, des organes sont vendus dans des hôpitaux d’État à de riches ressortissants chinois ou étrangers pour plus de 90.000 euros et jusqu’à 180.000 euros. Les victimes sont des prisonniers d’opinion, principalement des pratiquants du Falun Gong, une pratique spirituelle persécutée en Chine depuis juillet 1999.

Depuis l’an 2000, la Chine est une plaque tournante mondiale du trafic d’organes et du tourisme de transplantation. Les organes proviendraient en particulier de camps de travaux forcés, une source parmi de nombreuses autres dans un pays où les violations des droits de l’homme et les crimes contre l’humanité sont devenus systématiques.

Selon Ethan Gutmann,  journaliste d’investigation spécialisé dans la recherche sur les violations des droits de l’homme en Chine et auteur  du livre The Slaughter: Mass Killings, Organ Harvesting, and China’s Secret Solution to Its Dissident Problem, 65.000 pratiquants du Falun Gong et entre 2.000 à 4.000 Ouïghours et autres chrétiens clandestins ont été victimes de prélèvements forcés d’organes.

Selon un article d’al-Monitor, Alhakim Mohamed a déclaré que l’EI prélève et sort des organes d’un hôpital de Mosul (Irak), contrôlé par l’État islamique depuis l’an dernier. Les organes sont ensuite transportés clandestinement en Syrie, en Irak et dans les pays limitrophes comme l’Arabie saoudite ou la Turquie. Selon l’Assyrian International News Agency, des gangs criminels vendent alors les organes  sur le marché noir du monde entier.

David Kilgour, ancien membre du Parlement canadien et enquêteur sur les violations des droits de l’homme, a confié à Epoch Times: «La vente des organes humains dans un but de profit n’est pas un sujet plaisant. En Chine, des milliers de personnes sont tuées chaque année pour approvisionner  en organes vitaux cette industrie très lucrative. Les hôpitaux militaires aussi bien que publics  participent à ce sale trafic et les autorités sont au courant.»

En décrivant la procédure des prélèvements d’organes dans les hôpitaux chinois, David Kilgour ajoute que «tire sur les prisonniers (comme pour les exécuter), mais on ne les tue pas. Ils sont en état de choc profond et peuvent ainsi être opérés sans être  anesthésiés  pour tranquilliser le corps lors du prélèvement des organes».

Il continue: «Le plus terrifiant est le fait que les prisonniers sont toujours vivants lorsqu’on ouvre leurs corps et on peut entendre des cris durant les opérations.»

Les organes sont ensuite immédiatement transférés vers un hôpital et transplantés aux patients en attente d’organes.

La Chine a reconnu avoir prélevé les organes de prisonniers et estimé que près de 2.000 personnes sont exécutées chaque année. Toutefois, les chiffres annuels de transplantations d’organes en Chine dépasse les 10.000.

Version originale: ISIS Organ Harvesting Allegations Are Nothing Compared to China

Plus de 204 717 860 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.