La biodiversité va mal. Quasiment toutes les espèces sauvages sont exploitées pour des raisons mercantiles. Le trafic mondial d’animaux sauvages se chiffre à près de 15 milliards d’euros par an. Dans certains cas, les sommes tirées de la vente de produits dérivés de la faune sauvage contribuent à financer des conflits armés et d’autres formes de commerce illégal.

Initiée par l’ONU, la Journée mondiale de la vie sauvage, qui a eu lieu le 3 mars dernier, est l’occasion de rappeler combien il est important de préserver toutes les formes de vie sauvage qui nous entourent et de poursuivre les combats pour empêcher les activités humaines qui les menacent.

Depuis plusieurs années, la LPO se bat contre le braconnage du bruant ortolan qui se poursuit dans le département des Landes chaque année durant la période de migration et cela malgré l’interpellation des autorités chargées de faire appliquer la loi.

Dans une quarantaine de villes, IFAW déploie pendant une semaine la campagne «Ne les laissons pas disparaître» dont les visuels ont été affichés gracieusement dans les centres commerciaux.

Quelques bonne nouvelles

Le tigre de Sibérie est de retour en Chine. Les pièges photographiques installés par le WWF dans les forêts chinoises, à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, ont capturé des images d’une famille de tigres de Sibérie. On peut y voir une femelle avec ses deux petits. Autrefois, l’habitat du tigre de Sibérie s’étendait dans tout le nord de la Chine, l’Est de la Russie et la péninsule coréenne. Mais la chasse intensive dans les années 1940 a conduit l’espèce au bord de l’extinction. Seuls 40 tigres ont survécu.

Grâce au programme de protection efficace mis en place par le WWF et la Chine, la population de pandas géants à l’état sauvage a augmenté de 17% en douze ans. Le quatrième recensement national publié samedi dernier par les autorités chinoises en dénombre 268 de plus qu’il y a douze ans, portant le nombre de pandas géants à 1.864. Cela représente une augmentation de 16,8% comparé au dernier recensement. Leur habitat aussi s’est élargi, pour atteindre une superficie de 2.577.000 hectares, soit 11,8% de plus qu’en 2003.