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Le site de Reuters bloqué en Chine

L’agence internationale de presse, dernière victime de la censure chinoise.

Écrit par Larry Ong, Epoch Times
25.03.2015
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  • Crédit et légende photo 1: Des habitants utilisent des ordinateurs dans un cybercafé à Pékin le 8 septembre 2011. (Liu Jin/AFP/Getty Images)


Depuis ce vendredi, les internautes chinois ne peuvent plus accéder aux services en ligne de Reuters.

C’est dans la soirée de jeudi que l’agence de presse a constaté les premiers blocages de ses internautes qui ne pouvaient plus accéder à ses sites tant en anglais qu’en chinois.

 Dans son rapport sur la censure, Reuters explique: «Sur le coup, nous ignorions pourquoi nos internautes ne pouvaient plus se connecter à nos sites».

GreatFire, une organisation qui lutte contre la censure en Chine, confirme le blocage de Reuters.

Dans un communiqué, le porte-parole de l’agence déclarait: «Partout dans le monde, Reuters s’est engagée dans un journalisme qui rapporte des informations justes et précises». «Nous sommes conscients», poursuit-il, «de l’importance de nos informations chinoises pour nos auditeurs et espérons que nos services seront à nouveau rapidement accessibles dans le pays».

Même si les services d’information de l’agence sont bloqués, les services des données financières, Thomson Reuters Corp. sont toujours disponibles en Chine.

Reuters est loin d’être la seule organisation étrangère d’information censurée par le pare-feu chinois. Le New York Times, le Wall Street Journal et Bloomberg News ont également été ciblés après qu’ils ont publié des articles critiques sur le régime chinois ou ses fonctionnaires. Les sites internet d’ Epoch Times en anglais et en chinois sont aussi bloqués en Chine continentale.

Les sites web d’information ne sont pas les seuls services censurés. Les sites des médias sociaux très populaires comme Facebook et Twitter restent également inaccessibles. L’an dernier, lors des protestations Occupy de pro-démocratie à Hong Kong, l’accès à Instagram a été brièvement interrompu.

Depuis décembre 2014, les internautes ne pouvaient plus accéder à Gmail, le service de messagerie de Google.

 

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