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Le vieil homme à la frontière qui perdit son cheval (塞翁失馬)

Écrit par Lily Choo, Epoch Times
31.03.2015
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  • Le vieil homme à la frontière qui perdit son cheval (Mei Hsu, Epoch Times)

L’expression idiomatique «Le vieil homme à la frontière qui perdit son cheval» signifie: une malchance peut parfois s’avérer être une chance et un coup de chance peut parfois être finalement une mauvaise chose.

Cette histoire provient originellement du livre Leçons d’humanité écrit par Anshi Liu durant la Dynastie des Han Occidentaux (206 av. J.-C. – 23 ap. J.-C.)

Il était une fois un vieil homme qui vivait à la frontière Nord de la Chine. Il était très doué pour élever les chevaux et était reconnu pour ses talents.

Un jour l’un de ces chevaux disparut. Les voisins étaient désolés pour lui et vinrent le consoler. Mais le vieil homme n’était pas du tout bouleversé, il dit à ses voisins: «j’ai perdu un cheval, mais cette perte peut s’avérer être en fait une bonne chose».

Quelques mois plus tard le cheval revint accompagné d’un autre cheval d’une encore meilleure qualité. Apprenant la nouvelle, les voisins vinrent féliciter le vieil homme pour sa nouvelle acquisition. Mais le vieil homme vit à nouveau cet événement d’une manière différente, il dit: «ce gain pourrait ne pas être une chance, peut-être qu’il s’avérera être une infortune au final». Étrangement, il eut raison à nouveau.

Le vieil homme avait un fils qui aimait monter à cheval. Un jour, celui-ci monta le nouveau cheval mais chuta et se cassa une jambe. Les voisins vinrent le consoler à nouveau. Le vieil homme s’exprima calmement: «mon fils s’est cassé la jambe, mais il est difficile de dire que cet accident n’est pas chanceux». Les voisins ne comprirent pas ses paroles et pensèrent qu’il avait perdu la tête.

Peu de temps après, tous les jeunes hommes de la région furent réquisitionner pour aller à la guerre et beaucoup moururent durant les batailles. Étant donné sa jambe cassée, son fils ne put se rendre à la guerre et fut ainsi l’un de ceux qui survécurent.

C’est seulement alors que les voisins purent comprendre ce que le vieil homme avait voulu dire quand il parlait des chances et des malchances. Ils respectèrent le vieil homme pour sa sagesse.

Il y a une raison pour tout ce qui arrive. Par conséquent, il est difficile de savoir si une chose est bonne ou mauvaise simplement en la jugeant sur les apparences.

L’expression idiomatique 塞翁失馬 (sài wēng shī mǎ), qui fut littéralement traduite par «Le vieil homme à la frontière qui perdit son cheval», est utilisée pour consoler ceux qui subissent une infortune. Une malchance peut parfois s’avérer être en fait une chance et un coup de chance peut parfois être finalement une mauvaise chose. Cette expression nous incite à suivre le cours naturel des choses et à faire face calmement à toute situation de perte ou de gain, ne pas s’exalter d’avoir gagné ni se désespérer d’avoir perdu.

 

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