Écrit par Sarita Modmésaïb, Epoch Times

Vendredi soir, un public chaleureux et enthousiaste se pressait devant le Palais des Congrès afin d’assister à la première du spectacle de Shen Yun Performing Arts. La plus célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise est de retour à Paris pour la neuvième année consécutive et présente, comme chaque année, une programmation entièrement nouvelle.

Parmi les spectateurs, se trouvait un petit groupe d’amies venues découvrir la beauté et la grandeur de la Chine ancienne dont la culture traditionnelle a une histoire d’au moins 5000 ans.

Mme Deferrière est historienne géographe. Elle fait l’un des plus beaux mais aussi plus difficiles métiers au monde, elle enseigne. Elle était accompagnée hier soir de sa fille, danseuse classique et moderne, et d’une amie, traductrice assermentée. Cette amie, qui découvrira la Chine dans quelques mois, apprécie d’autant plus cette culture ancienne: «C'est un pays qui me fascine beaucoup, avec toute cette civilisation ancienne, avec toutes ces traditions, ces coutumes!»

Elle s’est dite admirative des «couleurs» et particulièrement de la «grâce» des danseuses: «De la grâce, de la grâce! la beauté des gestes!» C’est probablement le «yun» des danseuses, traduit comme l’esprit intérieur du danseur, qui s’exprime ainsi à travers la grâce de leurs mouvements.

En effet, la danse classique chinoise, dont l’histoire se confond avec celle de la culture traditionnelle chinoise, est un système de danse complet et indépendant qui comporte trois éléments de base: la forme – qui regroupe les postures et les mouvements des danseurs –, les compétences techniques – telles que les sauts, les pirouettes ou les vrilles –, et enfin, non des moindres, le «yun» ou esprit intérieur du danseur, qui confère à cet art son expressivité, utilisée par Shen Yun pour faire parler les danseurs à travers leurs mouvements, et ainsi raconter des histoires… sans parole.

Cette grâce des jeunes femmes dansant, les deux amies l’ont toutes deux ressentie et y ont été sensibles, mais Mme Deferrière a particulièrement été touchée par les danseurs: «J'ai énormément aimé la grâce des jeunes femmes, mais la puissance de la danse masculine me frappe beaucoup. Oui! très impressionnant!» En effet, la danse joyeuse des hommes tibétains face aux cimes majestueuses et enneigées de l’Himalaya exprime tout à la fois la rudesse de cette vie extrême, mais aussi la virilité et la droiture de ces hommes.

Autres compétences qui ont aussi touché Mme Deferrière et son amie lors du spectacle, la «discipline» et la «rigueur», qu’elles associent à une harmonie déployée dans le groupe lors de chaque tableau: «Il y a vraiment une dynamique de groupe qui est très forte et qui, je pense, fait partie quand même de la culture, au moins asiatique. C'est assez marquant!», précise ainsi Mme Deferrières.

Outre les mouvements, nos deux amies ont aussi ressenti la transmission de messages spirituels auxquels elles ne sont pas restées insensibles. «Moi-même chrétienne, je suis évidemment sensible à la spiritualité. La notion de compassion m'a frappée. Je ne savais pas que c'était important en Chine dans la spiritualité asiatique. Et la notion de vérité me frappe aussi beaucoup.» Mme Deferrières fait référence aux tableaux présentant des scènes contemporaines de la vie en Chine, et particulièrement de la persécution subie actuellement par les pratiquants de Falun Dafa, cette méthode de méditation bouddhique dont les principes sont «vérité, compassion, tolérance».

Pour l’amie de Mme Deferrières, l’expression de cette spiritualité passe «par le biais de la danse, de la beauté» présente dans les tableaux, constituant, selon elle, «un signe de paix, absolument!»

Propos recueillis par Yifan.

Quatre compagnies de Shen Yun Performing Arts sont en tournée dans le monde entier. Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org.

Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel majeur de notre époque. Nous sommes honorés d’avoir couvert les réactions des spectateurs de Shen Yun depuis sa création en 2006.