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Au-delà de la science

L’analyse fossile suggère que les pyramides égyptiennes et le sphinx ont déjà été submergés par les mers

Écrit par Paul Darin, Epoch Times
14.04.2015
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  • Le grand sphinx et les pyramides de Gizeh (Wikimedia commons, Tom Beazley)

L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série «Au-delà de la science», Epoch Times rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés. Sont-ils vrais? À vous de décider.

Le paysage entier du plateau de la nécropole de Gizeh, comprenant les pyramides et le sphinx, montre des signes d’érosion qui semblent suggérer – comme certains l’interprètent – que le site fut jadis submergé par les mers. Un fossile unique vient soutenir cette théorie.

En 2013, l’archéologue Sherif El Morsi, qui a travaillé énormément sur le plateau de Gizeh pendant plus de vingt ans, s’est associé à Antoine Gigal, fondateur de Giza for Humanity et compagnon de recherches, pour publier cette découverte controversée de ce fossile.

Dr Robert M. Schloch fut l’un des premiers scientifiques à tacler réellement le sujet des structures du plateau qui seraient plus anciennes qu’on ne l’avait pensé. Au début des années 1990, il a suggéré que le sphinx serait des milliers d’années plus âgés que ce que l’on croit à l’heure actuelle, remontant de 5000 à 9000 ans av. J.-C., basé sur les traces d’érosion que l’on peut trouver autant sur la statue que sur les rochers environnants.

Depuis, Morsi effectue des recherches approfondies sur ces mystères. Lors d’un de ses reportages photo documentant les schémas d’érosion présents sur plusieurs mégalithes de la région, il a fait une découverte qui semble soutenir plus sérieusement encore la théorie selon laquelle le site fut immergé à une époque.

«Pendant mes prises de vue de cet ancien rivage je trébuchai sur un deuxième niveau de bloc du temple», explique M. Morsi dans un article publié sur le site Internet Gigal Research. «À ma surprise, l’aspérité qui avait failli me faire tomber était un exosquelette pétrifié de ce qui semblait être un échinidé (oursin marin) qui est une créature des bas-fonds marins.»

Morsi croit que le plateau de Gizeh a un jour été submergé par une hausse du niveau de la mer. Le site du temple Mykhérinos, en particulier, pourrait être une ancienne lagune datant de l’époque où la mer couvrait la nécropole, le sphinx, le complexe des temples et les autres sites.

D’autres scientifiques ont suggéré que l’échinidé incrusté dans le calcaire aurait été exposé par l’érosion et que la créature fait partie intégrante de la formation calcaire qui s’est formée il y a plus de 30 millions d’années. Morsi est néanmoins contre ces théories et suggère que la créature a été cimentée ou pétrifiée au cours d’une période relativement récente en citant des preuves selon lesquelles la créature est positionnée à plat et dans une condition impeccable, correspondant avec la zone intertidale de la lagune, de plus il s’agit d’un large spécimen contrairement à ceux qui sont normalement retrouvés dans les blocs calcaires.

«Nous pouvons voir les conditions d’origine et les détails des perforations minuscules de l’exosquelette, continue Morsi, ce qui indique que cette créature marine a pétrifié depuis des temps relativement récents. Ce n’est pas un fossile datant de 30 millions d’années, mais il a été pétrifié par les dépôts sédimentaires qui ont rempli son creux.»

Morsi croit que l’inondation a été plutôt importante, atteignant un maximum d’environ 75 mètres au-dessus du niveau des mers actuel, créant ainsi une rive s’étendant de l’enceinte de Khafra, située près du sphinx, jusqu’au temple Mykhérinos. Les fosses et entailles causées par la descente des marées et des vagues parsèment les pierres de cet endroit, suggérant un écart intertidal de 2 mètres, selon Morsi.

  • Le grand sphinx de Gizeh (Wikimedia commons)

De plus, autour des sites tels que celui du sphinx, du temple du sphinx ainsi qu’à travers les premières 20 pistes des grandes pyramides, on dit que les pierres montrent des signes d’érosion causée par la saturation en eaux profondes. Sur les blocs du temple se trouvent des sédiments et dépôts d’alluvions ou de matériel, des dépôts qu’on retrouve sur les bas-fonds marins et les lagunes. Lorsque l’eau se retire, ce phénomène laisse les rochers entaillés et troués, leur donnant l’aspect d’une éponge.

Pour qu’un échinidé atteigne 8 centimètres, les dimensions du fossile, il faut environ 15 ans. De plus, la quantité de sédiments, de dépôts d’alluvions et l’érosion intertidale dans les endroits peu profonds prendraient des siècles à se former, ce qui suggère que le site a été inondé un certain temps.

Cependant, il est difficile de déterminer l’année exacte de l’inondation. Au cours des 140 000 dernières années, le niveau des mers a fluctué sur plus de 120 mètres, puisque de grandes calottes glacières se sont élargies et ont rétréci pendant les ères glacières, selon le

CSIRO Marine and Atmospheric Research

Pour de plus amples informations : www.gizaforhumanity.org

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