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Contreterrorisme: quel rôle pour Europol?

Écrit par Parlement européen
21.04.2015
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«L'état de la sécurité en Europe a radicalement changé ces dernières années». C’est le constat que dresse Claude Moraes, Président de la commission des libertés civiles, après l'audition du 14 avril sur la lutte contre le terrorisme et les défis pour la sécurité de l'Union européenne. Celle-ci a rassemblé des députés et des experts pour discuter de l'évolution de la menace terroriste, des instruments à la disposition de l'Union européenne et de la lutte contre l'extrémisme et la radicalisation.

Les experts présents se sont montrés inquiets quant à la radicalisation rapide des citoyens de l'Union européenne et du rôle joué par internet et les réseaux sociaux. Ils ont également discuté des instruments politiques existants et de la façon de les améliorer.

Après l'audition, Claude Moraes, député démocrate-socialiste britannique et Rachida Dati, députée démocrate-chrétienne française, qui est en train de préparer un rapport sur la prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens européens par des organisations terroristes, nous ont donné leur avis sur la discussion. Rachida Dati a dit que les points de vue des experts et leur expérience sur le terrain sont essentiels pour son travail. Elle milite pour une meilleure coordination et des mesures plus effectives au niveau européen.

«Les terroristes tireront toujours avantage d'un manque de coordination entre les États membres de l'Union européenne. Nous avons besoin d'un cadre clair et contraignant pour une meilleure coopération des services de renseignement dans l'Union européenne et avec les pays tiers, qui sont aussi victimes du terrorisme et du djihadisme. Il est urgent de former le personnel des prisons pour détecter et prévenir la radicalisation», selon Rachida Dati.

Pour Claude Moraes, Président de la commission des libertés civiles du Parlement européen, une coopération transfrontalière est un élément-clé. «Cette audition a donné une opportunité de réunir les députés européens et les experts du domaine pour discuter ensemble des façons d'assurer une approche globale de la lutte contre le terrorisme et l'éradication de la radicalisation. Cela nous a également montré le consensus général qu'il y a pour un renforcement de la coopération entre les autorités.»

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