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Un tiers des bureaux seront réhabilités en logements d’ici à 2020

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
30.04.2015
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  • Les bureaux anciens se prêtent le mieux à la réhabilitation. (Bertrand Guay/AFP/Getty Images)

La semaine dernière, Ian Brossat, adjoint au maire de Paris en charge du logement, a inauguré l’exposition Métamorphoses au Pavillon de l’Arsenal dans le 4e arrondissement de Paris. Axée sur la transformation de bureaux en logements, l’exposition illustre une tendance immobilière qui se profile depuis 2001: la réhabilitation de bureaux inoccupés et obsolètes en logements.

Un objectif de 250.000 m² prévu pour 2020

Depuis 14 ans, plus de 370.000 m² de bureaux ont déjà été transformés en logements, à raison de plus de 30.000 m² par an. La mairie de Paris a réaffirmé cette orientation de la politique parisienne du logement, en annonçant un objectif de 250.000 m² de bureaux supplémentaires transformés, soit près d’un tiers, pour 2020.

Une opération qui semble aller de soi à Paris, l’une des villes les plus denses au monde et qui possède une très forte demande en logements. Cependant, l’opération foncière de la réhabilitation n’est pas sans risque pour le promoteur.

La nécessaire et coûteuse réhabilitation des bureaux récents

Avec plus de 21.000 habitants au km2, Paris intramuros est la ville la plus densément peuplée en Europe. Récemment, l’Atelier parisien d’urbanisme a publié une étude portant sur le parc des bureaux à Paris, révélant que sur un total de 148 millions de mètres carrés de surfaces bâties dans la capitale, 17 millions sont dédiés aux bureaux, dont 820.000 m² inoccupées.

Paris intramuros est la ville la plus densément peuplée en Europe

Ces bureaux de surface supérieure à 1.000 m² représentent un potentiel à transformer, «une priorité absolue» pour la ville. Néanmoins, la faisabilité de la réhabilitation dépend de l’ancienneté des immeubles, un facteur qui joue fortement sur la rentabilité de l’opération.

En effet, environ 40% des bureaux anciens, construits avant 1940, se situant dans le 8e et 9e arrondissement de Paris, font partie des immeubles qui conviennent à la réhabilitation. Souvent de style haussmannien, intégrés dans leur quartier et peu spécialisés dans l’ensemble, leur transformation relève plus du renouement avec leur vocation d’origine que d’une métamorphose.

En revanche, les immeubles plus récents, hautement spécialisés dans la bureautique nécessitent souvent des aménagements conséquents. C’est le cas des bureaux des années 90 situés aux bords des autoroutes et excentrés de la ville, avec de faibles hauteurs sous plafond et des distances entre les fenêtres pouvant aller jusqu’à 12 mètres, les aménagements sont souvent très lourds.

La reconversion d’immeubles récents reste cependant un investissement risqué, bien que pour l’environnement, le bilan carbone soit jusqu’à 20 fois plus économique qu’une construction neuve.

 

C’est pourquoi la mairie demande sur ces projets de transformation une exonération temporaire des taxes foncières et d’aménagement.

 

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