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La Ligue pour la Terre et la conférence pour le climat

Écrit par Héloïse Roc, Epoch Times
01.05.2015
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  • Des sauveteurs secouristes fouillent les maisons inondées, le 2 mars 2010, à La Faute-sur-Mer, après la tempête Xynthia. Des vents de forte tempête et des pluies torrentielles avaient détruit les routes et les maisons le long de la côte atlantique. (Frank Perry/AFP/Getty Images)

Le 22 avril dernier, la Ligue pour la Terre a fêté ses 45 ans d’existence. À cette occasion, elle a annoncé dans une allocution que Paris 2015 sera «une année critique pour l'humanité». Le groupe d'experts internationaux sur le climat demande aux dirigeants du monde entier de lutter contre le réchauffement climatique.

C’est la première source d'inquiétude des spécialistes qui rêvent d'une «société sans émission de dioxyde de carbone» d'ici à 2050. Lors de cette Journée internationale de la Terre nourricière, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que le «pouvoir du changement commence avec chacun d'entre nous».

La Terre, mère nourricière par excellence

«Le terme 'mère nourricière' est très fort. Il évoque le souvenir de la femme qui nous a donné la vie, nous a nourris quand nous étions bébés et nous a aidés à devenir les adultes que nous sommes aujourd'hui. La Terre est notre mère nourricière par excellence», a déclaré M. Ban, ajoutant que, à l'inverse des êtres humains qui, lorsqu'ils grandissent, peuvent se passer des soins permanents de leur mère, l'humanité, elle, ne pourra jamais se passer de la Terre.

«Compte tenu de cette dépendance, il est d'autant plus surprenant que nous ayons laissé le développement humain se faire de manière aussi rapide, et parfois irréfléchie, et perturber autant de systèmes fragiles qui fonctionnent en harmonie depuis des millénaires», a regretté M. Ban, pointant du doigt la pollution, la raréfaction des ressources et la disparition de certaines espèces végétales et animales.

Un «moment de vérité»

La conférence mondiale sur le climat organisée à Paris, la COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 15 décembre prochain, sera le moment de vérité. Elle tentera d'arriver à un consensus mondial sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre (GES). «Notre civilisation n'a jamais connu de menaces aussi grandes que celles liées au réchauffement climatique, à l'érosion de la biodiversité et à l'épuisement des ressources naturelles», poursuit le président de la Ligue pour la Terre, le Suédois Johan Rockstrom.

La conférence de Paris constituera «la dernière chance pour rester dans la limite des deux degrés», a estimé Jeffrey Sachs, économiste américain, signataire de la déclaration. «Nos études montrent qu'on peut y arriver, pour un coût modeste, et avec une amélioration significative de la qualité de vie», a-t-il assuré.

«En cette Journée internationale de la Terre nourricière, je souhaite que chacun prenne conscience des conséquences de ses choix pour la planète, et de leur implication pour les générations futures», a déclaré le chef de l'ONU.

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