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Au-delà de la science

L’orichalque: le légendaire métal d’Atlantide découvert à bord d’une épave vieille de 2600 ans

Écrit par Paul Darin, Epoch Times
05.04.2015
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  • Une photo d’archives d’une pépite de bronze et une illustration d’une cité engloutie. Le fameux métal orichalque d’Atlantide qu’on identifiait auparavant comme un alliage de cuivre. (Epoch Times)

L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série «Au-delà de la science», Epoch Times rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés. Sont-ils vrais? À vous de décider.

La légende veut que dans les temps anciens, du temps de l’Atlantide, en plus de l’or et de l’argent, un autre métal précieux fût convoité et exploité. Des chercheurs ont annoncé plus tôt cette année qu’ils croient avoir découvert ce métal appelé «orichalque» en grande quantité à bord d’une épave de 2600 ans, le long des côtes siciliennes.

Le bateau qui transportait ce métal – qui correspond à la description de l’orichalque – s’est échoué au large de la côte de Gela, près du sud de la Sicile alors qu’il rentrait au port. Le naufrage s’est probablement produit lors d’une tempête.

«Le naufrage date de la première moitié du VIe siècle [av. J.-C.]», explique Sebastino Tusa, le surintendant de l’office maritime de Sicile, selon le Discovery News. «On l’a découvert à environ 300 mètres au large de la côte de Gela, à une profondeur de 3 mètres.»

Le bateau était probablement sur son parcours en provenance de la Grèce ou de l’Asie Mineure. Sa cargaison comprenait 39 lingots (ou barres rectangulaires, blocs ou briques) du précieux métal. L’orichalque était considéré comme un métal mystérieux même du temps de Platon qui a écrit à ce propos dans son Critias en 360 av. J.-C. À cette époque, ce métal n’était connu que de nom, personne n’en avait jamais vu.

«Tout l’extérieur du temple (dédié à Clito et à Neptune) était revêtu d’argent, excepté les acrotères qui étaient d’or», a écrit Platon, selon la traduction de Victor Cousin publiée par Arvensa Éditions et disponible en version électronique sous le titre Critias ou l’Atlantide : nouvelle édition augmentée. «À l’intérieur, la voûte était recouverte d’ivoire, enrichie d’or et d’orichalque. Tout le reste des murs et des colonnes et les pavés du temple étaient recouverts d’orichalque.» 

Mais qu’était donc l’orichalque exactement? Puisqu’il ne figure pas dans le tableau périodique des éléments, il ne s’agit certainement pas d’un métal pur. La croyance générale veut que ce soit un alliage ou une combinaison de métaux selon certaines proportions. En fait, la formule exacte a fait l’objet de débats entre érudits et scientifiques à travers l’histoire.

«On recouvrit d’airain, en guise d’enduit, tout le mur de l’enceinte extérieure, d’étain la seconde enceinte, et les bords de l’île d’une ceinture d’orichalque qui étincelait comme du feu.»

On dit que l’orichalque a été inventé par Cadmus, un personnage de la mythologie grecque dont on dit qu’il est responsable de la fondation de Thèbes et à qui on attribue l’introduction de l’alphabet phénicien en Grèce. 

Dario Panetta, de Technologies for Quality (TQ) a analysé la composition des lingots en utilisant la spectrométrie de fluorescence X. Selon cette analyse, les 39 lingots seraient composés de 75 à 80 % de cuivre, de 15 à 20 % de zinc et le pourcentage restant serait composé de nickel, de plomb et de fer, a-t-il confié à Discovery News.

Cette composition est similaire au laiton moderne, un alliage de cuivre et de zinc. Traditionnellement, les érudits ont cru l’orichalque comparable au laiton qui aurait pu être allié dans l’Antiquité par cémentation dans un creuset lors d’une réaction chimique activée par le minerai de zinc, le charbon et le cuivre.

«Rien de semblable n’a jamais été découvert», continue Tusa. La ville de Gela a été fondée en 689 av. J.-C. et s’est développée pour devenir une ville prospère avec une vaste gamme d’ateliers. Tusa croit que l’orichalque était destiné à l’usage artisanal et forgé pour l’obtention d’articles décoratifs de haute qualité.

Pour information supplémentaire :

http://news.discovery.com/history/archaeology/atlantis-legendary-metal-found-in-shipwreck-150106.htm

Version originale : Orichalcum: Legendary Metal of Atlantis Found in 2,600-Year-Old Shipwreck

 

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