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La maison victorienne

Écrit par Adam Miller, La Grande Époque - New York
05.06.2009
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  • Une maison victorienne classique.(攝影: / 大紀元)

Lorsque la plupart des gens entendent parler de «maisons victoriennes», ils pensent à de grandes et vieilles maisons avec une belle architecture et des couleurs éclatantes. Même si le terme se réfère à la période entre 1840 et 1900, alors que la reine Victoria régnait sur l’Angleterre, plusieurs styles architecturaux en découlent tels que le néogothique et le style italianisant.

Au cours de la période victorienne, l’industrialisation permettait des innovations architecturales et la fabrication en série d’ornements de bois et de métal. Grâce à cela, l’époque victorienne est considérée par plusieurs comme le début de l’architecture moderne.

En général, les maisons victoriennes sont construites de l’intérieur vers l’extérieur, donc l’extérieur de la maison reflète la structure des pièces qui sont agencées de manière originale et chargée de coins et recoins. En effet, les maisons victoriennes présentent une géométrie extérieure complètement différente des autres styles. Riches en ornements et en détails, ces demeures représentent la classe bourgeoise pour plusieurs.

Selon John Ruskin (1810-1900), artiste et critique d’art britannique, l’architecture gothique, qui est à l’origine de l’architecture victorienne, était puissante et comprenait une vérité morale et un respect de ce qui est naturel. Ruskin en tant qu’écrivain et philosophe, ayant inspiré le mouvement Arts and Crafts (Arts et métiers) qui se rebellait contre l’industrialisation, estimait même que les aspirations spirituelles de l’homme pouvaient être exprimées par le style architectural gothique européen. D’autres ont été inspirés de façon similaire par ce style. Par exemple, au milieu du 18e siècle, l’architecte Sir Horace Walpole a modifié sa maison de campagne en utilisant des ornements gothiques, créant ainsi une maison de style néogothique s’inspirant des cathédrales médiévales. Étant donné le coût élevé de la maçonnerie de pierres lourdes, au lieu d’utiliser les briques et le bois, peu de formes originales du néogothique ont été reproduites en Amérique du Nord.

Le style néogothique était donc réservé habituellement pour les constructions non résidentielles comme les églises ou les bâtiments gouvernementaux. À cette époque, en Amérique du Nord, deux formes néogothiques étaient plus communes : le gothique de brique et le gothique rural. Les maisons de style gothique rural sont reconnues pour l’utilisation du bois et son ornementation détaillée. Plus tard, entre 1840 et 1885, l’italianisant est devenu l’un des styles victoriens des plus populaires en Amérique du Nord. Il inclut un toit plat ou en pente bas, une tour ornementale carrée, des corniches, des corbeaux ainsi que d’étroites et longues fenêtres.

Le style italianisant représente une période, durant les années 1840, où l’architecture s’est éloignée des aspirations classiques qui étaient associées aux arts et aux influences britanniques durant plus de deux siècles. L’italianisant, particulièrement aux États-Unis, était créé pour évoquer l’Italie rurale ainsi que pour refléter la belle architecture utilisée lors de la Renaissance italienne.

Durant l’époque victorienne, il y a eu un bond en avant dans le domaine des styles architecturaux. Durant cette période, beaucoup de maisons victoriennes ont été construites. John Ruskin, profondément sensible à la préservation des vieux bâtiments et des structures gothiques, a d’ailleurs, un jour, déclaré : «En vérité, la plus grande valeur d’un bâtiment ne réside pas dans ses pierres ni dans son or. Sa valeur est dans son âge…» Aussi, ce n’est pas important à quel style victorien une maison appartient, ces splendides demeures doivent être appréciées non pour ce qui font d’elles des maisons différentes en apparence ou en matériaux, mais pour leur intégrité historique et leur pérennité.

 

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