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Réalisation d’un mandala «AMITAYUS» au Musée des Arts asiatiques de Nice

Écrit par Suzi Loo, La Grande Époque, Nice
09.08.2009
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  • Dernière finition du mandala, dernier jour. (Suzi Loo, La Grande Époque)(攝影: / 大紀元)

Pendant l’exposition des «Trésors du bouddhisme» au Musée des Arts asiatiques de Nice, Dorjee Sangpo, peintre tibétain réputé pour la finesse de son art, a réalisé sous l’œil du public pendant une semaine, à raison de 8 heures par jour, un mandala «Amitayus» (temps infini)  représentant le symbole de longue vie. La création du mandala a démarré le premier jour par un rituel de bénédiction et s’est achevé par des rites bouddhiques de la Dissolution du Mandala conduits par le moine tibétain GeshéThupten Tenpa, un rituel avec une procession et la distribution d’offrandes des sables.

 

Prendre l’essence des Bouddhas

En sanskrit, on le nomme Mandala et Kyil-Kor en tibétain. Les mandalas sont des symboles secrets de la tradition tantrique bouddhiste qui datent de milliers d’années. Chaque divinité bouddhiste tantrique a son propre mandala. A l’origine, le mandala  était réalisé à partir de poudre de différentes pierres précieuses comme le rubis, le lapis-lazuli, l’aigue-marine et bien d’autres qui contiennent une énergie naturellement apaisante. La poudre versée au bout des doigts est placée sur des lignes géométriques uniquement basées sur les enseignements du Bouddha. Chaque mandala nécessite plus d’un million de grains de poudre et de sable. Ici, c’est à l’aide d’un «Chacphor» (étui en cuivre où est introduit le sable) et de pigments de la terre de l’Inde que  DORJEE SANGPO  effectuera son mandala.

 

Des usages et des couleurs  bien précises

Selon sa taille et suivant le nombre de détails qu’il renferme, il est formé de 16 couleurs différentes dont les cinq principales sont : bleu, jaune, blanc, rouge, vert qui représentent les cinq «éléments subtils»,  principaux composants de notre corps physique.

Le mandala représente la complexité de notre vie. Il se crée par saupoudrage de grains de sables. Au départ, ce sont juste deux seuls grains et ensuite une évolution de l’intérieur vers l’extérieur. Il est alors complexe, à l’image de la complexité de la vie.

Après son achèvement le mandala sera rapidement détruit, mis dans une urne et offert aux éléments.

LGĖ : Que représente pour vous, la destruction du Mandala ?

DORJEE SANGPO : La disparition du Mandala représente la fragilité de notre vie. Vous savez, peu importe que la vie soit belle, peu importe que nous y soyons attachés, elle peut se terminer naturellement à tout moment sans prévenir. Finalement, cette séparation  nous aide à comprendre l’impermanence et à être détaché de notre corps et de nous-mêmes. Ce détachement permet de dépasser plus facilement les contraintes, la dépression et le stress de la vie.

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