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Black Lives Matter : casseurs, violences, pillages, dégradations… lors d’une manifestation anti-raciste en Belgique

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Une manifestation organisée à Liège à la suite de l'interpellation controversée d'une femme d'origine congolaise.

Photo: : JOHN THYS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Neuf personnes ont été blessées, dont cinq policiers.
Samedi 13 février, dans le centre de Liège en Belgique, en marge d’une manifestation « Black Lives Matter », des affrontements entre les forces de l’ordre et « 200 à 300 casseurs » ont fait 9 blessés dont cinq policiers, a indiqué la police locale. Le calme est revenu en début de soirée dans le centre-ville.
La manifestation était organisée à la suite de l’interpellation controversée lundi dans cette ville d’une femme d’origine congolaise. Cette dernière, interpellée pour « rébellion », accuse les forces de l’ordre de violences et de racisme, ce que la police réfute.

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Violences, pillages, vols et dégradations
Selon une porte-parole de la police de Liège, à la fin de la manifestation qui rassemblait « quelques dizaines de personnes », « des individus ont renversé et agressé violemment un policier motard ». « Entre 200 et 300 casseurs se sont subitement rassemblés dans les rues de Liège », commettant « pillages, vols et dégradations », a-t-elle poursuivi. Plus de 250 policiers, équipés de trois canons à eau, les ont finalement dispersés, a encore indiqué la porte-parole dans un communiqué.
« Neuf blessés ont été transportés à l’hôpital dont cinq policiers », selon cette source, sans plus de détails. Elle a ajouté que des arrestations étaient « en cours » et qu’une « surveillance étroite » des commerces et du centre-ville aurait lieu « toute la nuit ».

Des affrontements ont éclaté en marge d’une manifestation Black Lives Matter dans le centre de Liège en Belgique, le 13 mars 2021. (Photo : JOHN THYS/AFP via Getty Images)

La police avait précisé dans l’après-midi que le commissariat central et des véhicules des forces de l’ordre avaient essuyé des jets de pierre, et que ces groupes d’individus, très mobiles, avaient notamment saccagé un McDonald’s. La police avait demandé à la population de ne pas venir dans le centre-ville et le bourgmestre (maire) avait envoyé un message aux commerçants « pour fermer les magasins de l’hyper centre », selon la porte-parole.