Corée du Sud: une femme arrêtée avec des cadavres d’enfants dans des valises

Par Epoch Times avec AFP
15 septembre 2022 11:44 Mis à jour: 16 septembre 2022 16:54

Une femme de 42 ans, soupçonnée du meurtre de deux enfants dont les restes ont été retrouvés dans des valises en Nouvelle-Zélande, a été arrêtée en Corée du Sud, a annoncé jeudi la police sud-coréenne.

La femme, soupçonnée d’être la mère des deux enfants décédés, a été placée en détention pour meurtre en Corée du Sud à la demande de la Nouvelle-Zélande, ont indiqué les polices des deux pays.

Transférée à Séoul, elle va faire l’objet d’une procédure d’extradition, ont-elles ajouté.

« La police a arrêté la suspecte dans un appartement d’Ulsan jeudi, à la suite d’une surveillance effectuée grâce à des informations sur sa localisation et à des images de vidéosurveillance« , a expliqué l’Agence nationale de police de Séoul dans un communiqué.

« La suspecte est accusée par la police néo-zélandaise d’avoir assassiné deux de ses enfants, âgés de sept et dix ans à l’époque, aux alentours de 2018 dans la région d’Auckland », précise le communiqué, ajoutant qu’ « elle est arrivée en Corée du Sud après le crime et s’y cachait depuis. »

L’agence de presse Yonhap a indiqué qu’il s’agissait d’une citoyenne néo-zélandaise née en Corée du Sud. Les médias locaux ont montré des images d’une femme, en jeans usés et sandales, emmenée par des policiers, se couvrant la tête avec un manteau. « Je n’ai pas fait ça », a répété la femme, répondant aux questions des journalistes alors qu’elle était emmenée dans une voiture de police.

Les investigations en cours

Arrivée à Séoul, elle a été emmenée au siège du Parquet central de la capitale sud-coréenne dans une voiture de police aux vitres teintées, selon des journalistes de l’AFP.

La découverte macabre est survenue le mois dernier. Les valises faisaient partie d’une remorque chargée d’articles, achetée par une famille qui ne se doutait de rien lors d’une vente aux enchères de biens abandonnés à Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande.

Selon un responsable de la police d’Auckland, l’inspecteur-détective Tofilau Fa’amanuia Vaaelua, un certain nombre d’investigations doivent encore être menées, en Nouvelle-Zélande comme à l’étranger, dans cette « enquête très difficile ».

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.