Castres : une jeune femme refuse ses avances, il l’agresse violemment en pleine rue

Par Paul Tourège
24 juin 2019 15:06 Mis à jour: 12 juillet 2019 14:26

Vexé d’être éconduit, l’agresseur s’est déchaîné contre la victime.

Les faits remontent au 18 mai. Vers 22 heures, une jeune femme attend son petit ami dans la rue lorsqu’elle est abordée par un homme de 22 ans. Alcoolisé, celui-ci entreprend de la séduire de manière aussi cavalière qu’insistante. « T’es un boulet de canon », « t’es vraiment charmante », aurait-il déclaré à la jeune femme selon La Dépêche.

Gênée, son interlocutrice décide de l’ignorer « pour ne pas avoir de soucis ». Elle lui tourne le dos et refuse de répondre à ses sollicitations. Vexé, l’importun se met alors à l’insulter avant de lui asséner un coup de pied à la jambe et un coup de poing en plein visage.

Le petit ami de la victime surgit à ce moment-là et se porte immédiatement au secours de sa bien-aimée. La situation s’envenime et l’agresseur est rejoint par deux acolytes qui s’en prennent au compagnon de la jeune femme. Celle-ci finira par prévenir les forces de l’ordre qui parviendront à appréhender les suspects. Blessés au visage et aux cervicales, la jeune femme et son petit ami écoperont respectivement de cinq et trois jours d’ITT.

« Quand je bois, je dérape »

Âgés de 22 à 25 ans, les trois accusés présumés ont été jugés jeudi dernier par le tribunal correctionnel de Castres. « Vous trouvez ça normal qu’une femme soit obligée de prendre ses précautions en plein centre-ville de Castres ? », a demandé la présidente aux prévenus pendant l’audience.

« Je sais que quand je bois, je dérape. Je m’en mords les doigts aujourd’hui », s’est défendu le principal agresseur – déjà bien connu de la justice selon les journalistes de La Dépêche. Quant aux deux autres prévenus, ils expliqueront être intervenus pour tenter de « régler les choses ».

Si le représentant du ministère public avait demandé une peine de six mois de prison ferme avec maintien en détention pour le principal accusé et des peines de trois mois de prison avec sursis pour les deux autres prévenus, le tribunal n’a pas hésité à aller au delà de ses réquisitions.

Le premier agresseur a ainsi été condamné à douze mois de prison dont quatre avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans assortie d’une injonction de soins et d’une obligation de travailler. Les deux autres accusés ont écopé de quatre mois de prison ferme. Les trois individus devront également verser 1000 euros de dommages et intérêts aux victimes.

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