Cette belle jeune femme a pris d’assaut le monde du mannequinat. Malgré ses traits finement ciselés, sa peau albâtre et une touffe de boucles incroyable, son apparence a fait ressortir le pire chez certaines personnes sur Internet.
La mannequin Nontobeko Mbuyazi, de Durban, en Afrique du Sud, est albinos. Elle explique qu’elle est souvent la cible de cyberintimidation en ligne ; des trolls lui disent qu’elle ressemble à un « fantôme », d’autres lui demandent pourquoi sa peau est si pâle ; pourtant, dans la vraie vie, elle n’a pas été confrontée à cette discrimination.
Nontobeko a indiqué : « Je suis albinos et malgré mes différences, j’ai trouvé assez de confiance en moi pour entreprendre une carrière en mannequin. »
«Les gens sur Internet me disent que je ressemble à un fantôme, me demandant où sont mes sourcils, et pourquoi je suis si pâle.»
« Dans la vraie vie, je n’ai jamais connu ce genre d’intimidation, c’est seulement en ligne [que ça arrive]. La cyberintimidation m’a parfois fait douter de moi, elle m’a fait me demander si je suis belle ou pas. »
« Mais au lieu de me déprimer, [ces commentaires] ont fini par avoir l’effet inverse. »
« Cela m’a permis de me défendre et grâce à cela, j’ai eu envie de devenir une meilleure personne » , a affirmé Nontobeko Mbuyazi.
Nontobeko Mbuyazi est née avec cette anomalie génétique, qui se traduit par une peau très pâle et une déficience visuelle. Mais elle a défié les trolls en poursuivant une carrière de mannequin.
Selon KZN Health : « L’albinisme est une maladie héréditaire dans laquelle une personne est incapable de produire une coloration normale de la peau, des cheveux et des yeux (manque de pigments). La pathologie peut être limitée aux yeux ou impliquer les yeux et la peau. »
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Bien qu’elle soit étudiante en criminologie à l’université, Nontobeko Mbuyazi partage fréquemment des photos d’elle sur les médias sociaux.
Malgré les légendes de ses photos prouvant sa confiance en elle et les hashtags montrant qu’elle est fière de sa peau, les gens l’ont embêtée depuis qu’elle a l’âge de 20 ans.
Cependant, elle est déterminée à ne pas se laisser abattre par les gens qui l’intimident et veut que les autres albinos s’aiment aussi.
Ayant grandi à Ladysmith, en Afrique du Sud, Nontobeko n’a pas été victime de discrimination, et ce, grâce, en grande partie, à sa personnalité débordante de vie.
Elle ajoute : « Ironiquement, ça m’a donné confiance en moi. Je pense que je suis belle et que ma peau est belle. »
« Beaucoup d’albinos souffrent de dépression parce qu’ils sont victimes de discrimination et d’intimidation. Je refuse d’être une victime, je suis celle qui est fière de qui elle est. »
« Les gens qui sont grossiers envers les albinos veulent juste se sentir mieux dans leur peau en nous faisant nous sentir mal. Il y a quelques mois, j’étais à l’hôpital avec mon autre ami albinos, on était assis ensemble et on riait. »
« Soudain, des gens ont commencé à nous traiter de bizarres et nous ont demandé si nous n’étions pas une autre espèce. À part cette fois-là à l’hôpital, j’ai été étonnée de voir à quel point les gens peuvent être gentils avec moi dans la vraie vie. Quand je sors, je peux recevoir de gentils compliments de la part d’étrangers. J’adore l’attention que je reçois, surtout de la part des enfants. Je crois que j’ai une personnalité très pétillante dont les gens ne peuvent s’empêcher de tomber amoureux. »
L’albinisme cause une peau très pâle, qui attrape très facilement des coups de soleil, ce qui signifie que Nontobeko Mbuyazi a passé une grande partie de son enfance bien couverte.
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Malgré un torrent d’insultes en ligne qui ont été lancés sur les médias sociaux, elle affirme qu’elle en est ressortie encore plus forte.
Après avoir été appelée pour des séances photos et avoir développé une présence sur les médias sociaux pour s’exprimer, elle a maintenant plus confiance en elle que jamais.
Nontobeko Mbuyazi a expliqué : « Les gens qui me jugent sur les médias sociaux doivent savoir que l’albinisme n’est pas une maladie, c’est juste un problème de peau. »
Beauté : les agences de mannequins ont saisi l’occasion de travailler avec Nontobeko.
Bien que Nontobeko Mbuyazi soit fière d’être albinos, elle affirme qu’elle a eu du mal à grandir en tant qu’albinos en raison des dangers qu’elle a dû affronter.
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Mauvaise vue : la jeune mannequin tente de sensibiliser les autres albinos pour qu’ils se souviennent de ne pas s’exposer au soleil, ce qui peut être particulièrement dangereux pour les personnes atteintes de cette anomalie génétique.
« Quand j’étais enfant, je n’avais pas le droit de jouer au soleil avec les autres enfants, ce qui était extrêmement pénible. Je devais aussi porter un chapeau en tout temps et je détestais ça. Je veux que tous les albinos qui ne se sentent pas assez bien à cause de l’intimidation sachent qu’ils sont beaux. »
Mlle Mbuyazi a ajouté : « Mais ils ne doivent pas oublier de se tenir à l’écart du soleil car cela peut être très dangereux. J’ai aussi une mauvaise vision à cause de cela, mais je ne vais pas m’attarder sur les aspects négatifs. Je suis ce que je suis, donc je veux simplement continuer de vivre ma vie. Beaucoup de gens me demandent s’ils peuvent prendre des photos avec moi, et j’adore vraiment ce genre d’attention, ça me fait me sentir spéciale. »
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Dans une interview accordée à East Coast Radio, Nontobeko a révélé que sa mère était heureuse de savoir qu’elle était albinos, « car elle a toujours voulu avoir un enfant albinos ».
« Mon père était un peu bouleversé, mais il m’a acceptée », a-t-elle ajouté.
Solitude : en grandissant, le mannequin en herbe a dû regarder ses amis jouer au soleil pendant qu’elle restait couverte.
« Depuis que j’ai commencé ma carrière de mannequin, je crois que j’ai trouvé du travail grâce à la pâleur de ma peau. Ça ne me rend pas différente des autres. »
Elle affirme que les insultes des trolls ont… « renforcé ma confiance. Je pense que je suis belle et que ma peau est belle. »
Futur : Nontobeko, qui pose avec un ami albinos, se dit optimiste quant à son avenir.
« Les albinos sont beaux et je veux qu’ils le sachent tous, ils peuvent devenir ce qu’ils veulent être », dit-elle.
Nontobeko Mbuyazi travaille aussi maintenant en tant que mannequin à temps partiel.
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