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Des Africains interdits d’accès dans un McDonald’s en Chine, la chaîne présente ses excuses

avril 14, 2020 11:45, Last Updated: avril 15, 2020 12:58
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La multinationale américaine de fast-food McDonald’s fait son mea culpa après avoir refusé l’accès à des Africains dans un de ses établissements du sud de la Chine.

Après plusieurs cas positifs au virus du PCC parmi la communauté nigériane de la métropole de Canton, des Africains se sont dits victimes d’expulsions, d’interdiction d’entrer dans des commerces, recalés dans les hôtels, de placements en quarantaine et de dépistages abusifs.

Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

« Les Noirs n’ont pas le droit d’entrer »

Le mardi 14 avril, c’est un McDonald’s qui a reconnu qu’un de ses établissements avait interdit aux Noirs l’entrée d’un de ses restaurants. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre un avis expliquant en anglais à la porte d’un restaurant que « Les Noirs n’ont pas le droit d’entrer » dans un McDo de la ville.

La chaîne américaine de fast-food a présenté des excuses et un des ses porte-parole a précisé mardi que l’établissement avait été fermé temporairement dimanche pour une séance de formation du personnel.

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

« Une violation des droits de l’Homme »

Alors que l’Union africaine a fait part samedi de son « extrême préoccupation », une vingtaine de pays d’Afrique ont préparé une missive à l’intention de Pékin dans laquelle ils estiment que les tests de dépistage et les mesures de quarantaine imposés spécifiquement à leurs ressortissants équivalent « à du racisme ». La « note verbale » dénonce « une violation évidente des droits de l’Homme » de la part de la Chine.

« J’ai dû dormir sous un pont pendant quatre jours sans rien à manger »

Plusieurs Africains ont raconté à l’agence France Presse (AFP) avoir été chassés de leurs logements, puis refusés dans des hôtels. « J’ai dû dormir sous un pont pendant quatre jours sans rien à manger. Je ne peux même pas acheter de nourriture, car aucun magasin ou restaurant ne m’accepte », a affirmé un étudiant ougandais.

 

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