Face à l’augmentation des prix de l’énergie, plusieurs méthodes pour faire des économies reviennent sur le devant de la scène, comme la marmite norvégienne, une sorte de caisson qui permet de cuire les aliments par inertie.
Avec la montée des prix de l’énergie, beaucoup recherchent des outils basse technologie pour réduire leur consommation. Pour répondre à ce besoin, un jeune ingénieur en aéronautique de Guérande près de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, reconverti dans le low tech, propose désormais ses productions, comme celle de la marmite norvégienne, a rapporté France 3 Régions.
Cette marmite permet la poursuite de la cuisson dans un environnement isolé sans énergie extérieure. Pour ce faire, il faut du bois, des isolants, et surtout rien d’électronique : « C’est pendant mes études d’ingénieur qu’un copain m’a parlé de la low tech, donc la basse technologie en bon Français. J’ai découvert que c’était la croisée entre l’ingénierie qui consistait à développer, améliorer, inventer. Et c’est meilleur pour l’environnement parce que fait à partir de matériaux recyclés, durables, utiles et accessibles », a partagé Paul Mouraz, ingénieur fondateur de « l’Avant d’Après« .
Parmi ses autres conceptions se trouvent « un dessalinisateur solaire qui permet de faire de l’eau potable à partir d’eau salée », « un réservoir d’eau qui s’enterre, qu’on appelle un oya et qui permet d’économiser de l’eau pour l’arrosage » ou encore « un petit four solaire qui permet de cuire des aliments avec le soleil », a confié Paul.
Pour les marmites norvégiennes ♻️ « L’avant d’après » de Paul MOURAZ, j’ai accepté de jouer le jeu pour les caméras de France 3. Bon… c’est pas chez moi?, c’est pas mon butternut ?, mais c’est bien ma cocotte minute ? ^^ pic.twitter.com/Rm2UQO4XN6
— ValentinCastelliKerec (@Val4CK) November 29, 2022
Ses objets low tech couvrent des besoins primaires sans utiliser ni pétrole, ni gaz, ni électricité. De quoi faire de sacrées économies d’énergies, le tout dans un esprit de récupération.
En effet, pour les fabriquer, Paul récupère le bois d’une entreprise de Saint-Nazaire où l’on fabrique des caisses et des supports. Au lieu de jeter les morceaux inutilisés, la direction préfère les donner pour des projets utiles.
« Paul passe tous les mois récupérer à peu près 1m³ de chutes de bois. Pour nous ce n’est pas non plus énorme mais c’est un premier pas vers notre objectif d’arriver vers un taux de chute proche de zéro », a expliqué Julien Criado, responsable d’exploitation Idéa Emballages.
Pour consulter le site internet de Paul Mouraz, rendez-vous ici.
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