FALUN GONG

Conseil des droits de l’homme : plus de 100 dignitaires appellent à une action courageuse des États membres lors de l’Examen périodique universel de la Chine

janvier 22, 2024 22:31, Last Updated: janvier 22, 2024 23:30
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GENEVE — Alors que la communauté mondiale se réunit pour l’Examen périodique universel (EPU) de 2024, une occasion importante se présente d’affirmer une vérité immuable : aucune nation n’est exempte des principes des droits de l’homme et aucun gouvernement n’est au-dessus de la loi de la dignité humaine.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, pierre angulaire de l’éthique mondiale, souligne l’inviolabilité de la vie humaine et la sécurité de l’individu. Ces principes ne sont pas de simples positions politiques, ce sont des droits fondamentaux que chaque citoyen du monde mérite intrinsèquement.

Pourtant, ces droits sont gravement violés par la pratique des prélèvements forcés d’organes, un acte odieux qui nécessite un État capable d’une telle atrocité à grande échelle. Après 2000, la République populaire de Chine a été impliquée dans de telles pratiques contre le Falun Gong, motivées par l’intention d’anéantir les pratiquants et leur croyance dans les principes d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance.

La Chine n’a pas fourni de réponses plausibles aux questions concernant l’origine des organes et s’est au contraire engagée dans des pratiques opaques dans la transplantation d’organes, qui violent les principes directeurs de l’OMS de la transparence et de la traçabilité.

Le 23 janvier 2024, la Chine sera questionnée minutieusement par la communauté internationale dans le cadre de l’Examen périodique universel. Depuis le dernier examen, en 2018, la situation a considérablement évolué :

1. Des enquêtes et des évaluations indépendantes, telles que celle du China Tribunal publiée en 2020, ont conclu que les prélèvements forcés d’organes ont eu lieu en Chine et ont qualifié la Chine d’« État criminel» pour son rôle dans les prélèvements forcés d’organes

2. Malgré les conclusions du Tribunal et d’autres sources de preuves crédibles apparues ces dernières années, la recherche nous montre de manière concluante que la pratique des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience se poursuit sans relâche en Chine

3. Les recherches universitaires démontrent que la persécution actuelle des pratiquants de Falun Gong constitue un « génocide froid ».

4. La gestion par la Chine de l’épidémie de COVID-19 a soulevé de sérieuses questions quant à sa transparence et à sa coopération avec les mandats sanitaires mondiaux.

5. L’érosion des droits de l’homme à Hong Kong et les politiques étrangères agressives observées dans le monde entier, y compris le soutien à des acteurs mondiaux contestés et malveillants, mettent en évidence l’écart progressif de la Chine par rapport aux normes internationales.

Les actions de la Chine reflètent une idéologie inquiétante selon laquelle un « monde parfait » nécessite l’élimination des voix dissidentes. Cela va à l’encontre des principes des droits de l’homme, qui prônent la coexistence et la compréhension par le biais de valeurs telles que celles pratiquées par le Falun Gong.

Après plus de vingt ans de prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine, nous devons reconnaître une dure réalité : En tant que communauté internationale, nous n’avons pas réussi à mettre un terme à ce crime contre l’humanité et à ce génocide froid.

Que faut-il faire ?

1. Tous les États membres des Nations unies peuvent remettre en question, de manière critique et courageuse, le bilan de la Chine en matière de droits de l’homme lors de l’examen périodique universel. Nous encourageons vivement chacun d’entre eux à le faire.

2. Nous proposons la création d’un poste de rapporteur spécial sur les prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience vivants en Chine. DAFOH propose de contribuer à cet effort en mettant à disposition l’expertise d’un rapporteur de DAFOH afin de fournir des conclusions objectives et des informations supplémentaires au CDH et à tout gouvernement.

3. Nous demandons la création d’un tribunal pénal international pour les prélèvements forcés d’organes en Chine.

Une position décisive contre des pratiques telles que les prélèvements forcés d’organes et la persécution des pratiquants de Falun Gong n’est pas seulement un test de volonté politique, mais un impératif moral pour la préservation de la dignité humaine et des droits universels.

L’appel à l’arrêt immédiat des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong n’est pas seulement un appel à leur droit à la vie, mais aussi un appel à notre droit à connaître leur pratique d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance.

 

Signataires

Manuel Acosta Elías, Député régional, Espagne

Ann-Sofie Alm, Députée, Suède

Lord David Alton, Chambre des Lords, Angleterre

Kazuo Aoki, Formateur, Trading Co. Exec, Japon

Julio Ariza, ancien Député, Journaliste, Espagne

Nathalie Bassire, Députée, France

David Beyda, Médecin, Prof, Président Départ.de Bioethics, Etats-Unis

Dominique Bourg, Prof. Honoraire, Suisse

Malcolm Byrne, ancien sénateur, Irlande

Hyeon Gyu Cho, Dr en Phil., Prof, Dir. China Center, Corée

Ji-Tae Choung, Médecin, Dr en Philosophie, Président de 
Korean Academy of Medical Sciences, Corée

Young-Key Cho, Dr en Phil, Sec.-Gen, Hansun Fondation, Corée

Hon. Ir win Cotler, ancien Ministre de la Justice, Canada

Eberhard Deisenhammer, Dr en Phil, Prof, Autriche

Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, France

Heather Draper, Dr en Phil, Prof, Bioethics, Royaume-Uni

Ewa Ernst-Dziedzic, Dr en Phil., Député, Autriche

Sam Farr, ancien Membre du Congrès, Etats-Unis

Baroness Finlay of Llandaff, Chambre des Lords, Royaume-Uni

Oskar Freysinger, ancien Député, Suisse

David García Gomis, Député, Espagne

André Gattolin, Dr en Philosophie, ancien Sénateur, France

Vlad Gheorghe, Député Européen, Roumanie

Elisabeth Götze Dr en Phil., Député, Autriche

Hee Chul Han, Médecin, Dr en Phil., Prof, VP de
l’Academie Nationale de Médecine de Corée, Corée

Yamada Hiroshi, Député, Japon

Françoise Hostalier, ancienne Secrétaire d’État, France

Hermann Hunger, Docteur en Philosophie, Prof, Autriche

Lord Philip Hunt de Kings Heath, Chambre des Lords, Angleterre

Rintaro Ishibashi, Député, Japon

Ivan Ivanov, anacien Député, Siège au EWRC, Bulgarie

Lotta Johnsson Fornarve, Député, Suède

Lubo Kanov, Médecin, Politicien, Bulgarie

Zain Khalpey, Médecin, Dr en Philosophie, Transplantation cardiaque, Etats-Unis

Branko Kolari, Médecin, Dr en Philosophie, Directeur, 
Professeur à l’ Institut de Santé Publique, Croatie

Andrey Kovatchev, Député Européen (PPE), Bulgarie

Ilhan Kyuchyuk, Député Européen (ALDE), Bulgarie

Elisabet Lann, Conseillère municipale, Suède

Katrina Lantos Swett, Présidente Fondation Lantos, Etats-Unis

Jacob Lavee, Médecin, Transplantation cardiaque, ex-Président, Société Israélienne de Transplantations, Israël

Heesung Lee, Médecin, Dr en Philosophie, Directeur, Prof, Corée

Ji-Yong Lee, Dr en Philosophie, Prof, Corée

KarkBum Lee, Dr en Philosophie Prof, Corée

Seung Won Lee, Médecin, Dr en Philosophie, Président, K AEOT, Corée

Vili Lilkov, Dr en Philosophie, Prof, Physicist, Councilor, Bulgarie

Jan Loones, ancien Sénateur, Belgique

Declan Lyons, Médecin, Prof, Irlande

Niclas Malmberg, ancien Député, Suède

Hiroaki Maruyama, ancien Président de Conseil Municipal, Japon

Edward McMillan-Scott, ancien Député Européen, Vice Prés. Parlement UE, Royaume-Uni

John Mills, Colonel retraité, ex-Dir Cybersécurité, DOD, Etats-Unis

Kotaro Miura, Analyste Politique, Japon

Yves Moreau, Professeur, Belgique

Alexandru Muraru, Député, Roumanie

Takashi Nagao, ancien Député, Japon

Kazuhiro Nakamura, Dr en Médecine, Directeur, Soins à domicile, Japon

Jaime César Naranjo Ortiz, Député, Chili

Sir Geoffrey Nice, KC, Grande-Bretagne

Miki Ohtaka, Journaliste, Japon

Sev Ozdowski, Prof. honoraire, ancien Commissaire aux Droits de l’Homme, Autriche

Emil Paskalev, Dr en Médecine, Directeur de soins, Professeur, Président de la BSN, Bulgarie

Martin Patzelt, ancien Député, Allemagne

Annick Ponthier, Députée, Belgique

Marco Respinti, Rédacteur en chef, Bitterwinter, Italie

Benedict Rogers, vice-Président, Comission des droits de l’homme du Parti conservateur, Angleterre

Wendy Rogers, Dr diplômée, Prof, Éthique clinique, Autriche

Thomas Rohden, Conseiller régional, Danemark

Haris Romas, ancien Gouverneur adjoint et Conseiller régional. GRC

Hans Rothenberg, ancien Député, SUE

Petri Sarvamaa, Député européen, FIN

Ewa Schädler, Députée, POL

Jim Shannon, Député, GBR

Nina Shea, Directrice, Centre pour la liberté religieuse, Hudson Institute, USA

Vladimir Sheytanov, Avocat, BGR

Jaeyoon Song, Dr diplômé, Prof, KOR

Robert Spalding, Dr diplômé, Brigadier Général (retraité), Directeur Général,

agrégé supérieur en stratégie de Subutai, Hudson Institute, USA

Russell Strong, Dr en Médecine, Prof, chirurgien transplanteur, AUS

Ramona Strugariu, Députée européenne, ROU

Lyubomir Talev, homme politique, BGR

Cătălin Teniță, Député, ROU

Hermann Tertsch, Député européen, ESP

Verónica Toller, Prof, Journaliste, experte en traite des êtres humains, ARG

Borislav Tsekov, ancien Député, Président de l’Institut de politique moderne, BGR

Evelina Tsvetkova, Dr en Médecine, Dir., Coordinatrice de la transplantation, BGR

Stephan Turnovszky, Evèque auxiliaire, Ingénieur, AUT

Adrian Zenz, Dr diplômé, Directeur,

Victims of Communism Memorial Foundation, USA

Alianza Iberoamericana Europea Contra el Comunismo

Association Initiative Citoyenne

CAP Liberté de Conscience

Coalition Against Global Genocide

Federazione Italiana Diritti Umani

Genocide Watch

Gerard Noodt Foundation

Greek Genocide Resource Center

Human Rights Without Frontiers

Initiatives for China

International Coalition to End Transplant Abuse in China

International Society for Human Rights – Sweden

Justice For All

Peter Tatchell Foundation

Romanian Independent Society of Human Rights

Rotary Satellite Club of Ending Forced Organ Harvesting

World Uyghur Conference

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