Coronavirus: les Parisiens se ruent dans les gares pour fuir la capitale en confinement et ne respectent pas les consignes sanitaires

Par Emmanuelle Bourdy
17 mars 2020 17:08 Mis à jour: 17 mars 2020 19:34

L’annonce d’un confinement général annoncé par le chef d’état ce lundi 16 mars au soir aura provoqué, pour un grand nombre de Parisiens, une ruée en direction des gares de la capitale, vers les aéroports ou encore sur les autoroutes, afin de fuir le confinement parisien.

Mais ce mouvement de masse inquiète cependant certains provinciaux qui expriment leurs inquiétudes sur les réseaux sociaux.

Sputnik relate également les propos du docteur Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris : «Le risque, ce sont les phénomènes d’exode. Vous avez une maison qui est totalement épargnée, on vous dit que vous allez être confinés chez vous, vous prenez votre voiture et vous y allez. Si vous êtes malade – puisque je vous rappelle qu’on considère qu’un malade sur deux n’a pas de symptômes mais est contagieux -, vous allez amener le virus dans la région qui n’en a pas», a-t-il déclaré à propos de ce phénomène.

Même si la ministre des transports Elisabeth Borne a déclaré à BFMTV ce mardi matin qu’«il ne faut pas se précipiter dans les gares, il n’y a pas de panique à avoir et les Parisiens pourront rejoindre leur résidence secondaire», de nombreux les Parisiens ont préféré prendre les devants.

Hier, la SNCF, tout comme les aéroports ont ainsi enregistrés de nombreuses réservations de dernière minute, ainsi que le rapporte France 3. Un problème de taille cependant, les trains se font rares, le travail des cheminots étant stoppé comme pour la plupart des corps de métiers.

Au micro de RTL, Adam a préféré rentrer chez lui à Montpellier, expliquant qu’il avait «très peur de rester sur Paris», justifiant que «dans les supermarchés ça allait être une horreur totale».

France 3 relate également qu’une mère a préféré s’enfermer dans la maison de campagne d’un ami. «Pour mon fils qui a onze ans et qui a besoin de se dépenser, et qui peut aussi beaucoup cogiter et être anxieux par rapport à cette situation, je me suis dit que ce n’était plus possible», explique-t-elle.

Mais si certains, ne voulant pas rester cloîtrés dans des appartements minuscules pour une durée indéterminée, ont cherché à fuir la ville, d’autres en revanche sont plus enclins à y demeurer. Ils disent se sentir plus en sécurité dans une grande ville s’ils contractaient le virus.

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