Cyclisme: Lenny Martinez enchaîne avec la Mercan’Tour classic
Lenny Martinez, a empoché déjà sa cinquième victoire de la saison en remportant la Mercan'Tour classic, une classique de montagne au fort avant-goût de Tour de France, mercredi à Valberg.
Photo: : FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images
Lenny Martinez, grand espoir du cyclisme français, a empoché déjà sa cinquième victoire de la saison en remportant la Mercan’Tour classic, une classique de montagne au fort avant-goût de Tour de France, mercredi à Valberg.
C’est la sixième victoire de sa carrière pour le petit grimpeur de Groupama-FDJ, fils de Miguel, champion olympique de VTT en 2000, qui rêve de gagner un jour le Tour de France.
Le coureur de 20 ans succède à Guillaume Martin, Jakob Fulsang et Richard Carapaz au palmarès de cette course d’un jour comptant pour la Coupe de France et dont c’était la quatrième édition.
Elle empruntait mercredi sur environ 80 kilomètres les routes de la 20e étape du prochain Tour de France, dont l’enchaînement final avec les cols de la Colmiane et de la Couillole.
Martinez ne disputera pas le Tour cette année
Martinez, qui ne disputera pas le Tour cette année, a fait la différence dans la Couillole, une ascension de 15,8 km à 7,4% de moyenne, dans laquelle il a fait le spectacle, passant d’abord à l’attaque avant d’être repris et de… chuter.
« Je suis tombé n’importe comment. En regardant derrière, j’ai touché une roue. Je me suis fait un peu mal, mais je suis vite reparti. Ça m’a fait un gros effort pour rentrer. J’ai dû un peu souffler », a-t-il déclaré.
Il est alors reparti à l’attaque pour revenir rapidement sur Clément Berthet (Décathlon-AG2R La Mondiale) qu’il a devancé légèrement au sommet. Les deux hommes ont collaboré ensuite dans la petite descente avant de s’expliquer dans le final vers Valberg où Martinez a lâché Berthet « à la pédale » peu après le passage de la flamme rouge.
« J’ai vu Lenny revenir, alors que j’étais vraiment à fond. C’est toujours un peu frustrant de faire deuxième, j’aurais préféré gagner », a déploré Berthet qui avait déjà terminé deuxième derrière Martinez au Tour du Doubs en avril.
Martinez, né dans une famille de vélo avec aussi un grand-père, Mariano, meilleur grimpeur du Tour 1978, continue lui sur une dynamique remarquable alors qu’il vit seulement sa deuxième saison au niveau professionnel.
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