OPINIONS

Davos, les dictateurs et où résident les vraies « menaces pour notre démocratie »

février 19, 2024 23:59, Last Updated: février 20, 2024 7:53
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L’ancien président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle (et désormais candidat présomptif), a remporté le caucus de l’Iowa et la primaire du New Hampshire en battant des records dans les deux cas.

Comme on pouvait s’y attendre, la gauche s’affole. Depuis des mois, leurs têtes parlantes annoncent que l’élection de Trump ouvrira la voie à une véritable dictature. Ces accusations sans fondement visent à la fois Trump et tous ceux qui le soutiennent. Les Démocrates américains intensifient leur tactique de polarisation. En 2008, Barack Obama avait qualifié les Américains qui s’opposaient à sa candidature de personnes « amères » qui « s’accrochent » à leurs « armes, à leur religion ou à leur antipathie pour les gens qui ne sont pas comme eux ». Lors de sa campagne de 2016, Hillary Clinton a déclaré que les partisans de Trump constituaient un « panier de déplorables ». En 2024, les Démocrates accusent les électeurs de Trump de vouloir l’autoritarisme et le fascisme.

Cette dernière vague de propagande est d’une ignorance inexcusable. A moins que ce ne soit un nouvel exemple de projection.

Ceux qui prévoient de voter pour Trump ne le soutiennent pas parce qu’ils préfèrent ses inclinations dictatoriales, mais parce qu’ils veulent quelqu’un qui ne considère pas que le rôle du gouvernement est de contrôler tous les aspects de la vie des gens.

Cette position contraste fortement avec les efforts déployés par le Parti démocrate qui veut réglementer des industries entières, et qui a des rêves délirants, anti-liberté et anti-humanité, similaires aux mondialistes lors de Davos, en Suisse.

En 2014, Yuval Harari, conférencier du WEF, a expliqué que les droits de l’homme n’existaient pas vraiment ; ils sont « comme le ciel ou comme Dieu – juste une histoire fictive que nous avons inventée et répandue ». Lors de la réunion du WEF de 2022, le président d’Alibaba, J. Michael Evans, a vanté les mérites d’un « traqueur d’empreinte carbone individuelle » en cours de développement, qui surveillerait où et comment vous voyagez, ce que vous mangez et ce que vous lisez sur internet. Les prédictions du WEF pour 2030, telles que l’obligation de payer des amendes pour l’émission de dioxyde de carbone (cela inclut-il notre respiration?), les restrictions sur la consommation de viande et la fin de la propriété privée (« Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux »), sont devenues tristement célèbres.

Ceux qui soutiennent Trump comprennent que ce pays jouit de la prospérité qu’il connaît non pas parce que les « bonnes » personnes contrôlent tout, mais parce que personne ne contrôle tout.

Plus une personne ou un petit groupe de personnes a le contrôle sur la politique ou l’économie, et plus les risques sont grands pour tout le monde.

Réfléchissez : Si les dirigeants d’une entreprise prennent une décision catastrophique, cette entreprise risque de faire faillite. Dans un pays de libre entreprise capitaliste, d’autres entreprises seront là pour fournir les biens et les services que l’entreprise en faillite n’est plus en mesure de produire. Le risque d’erreur est supporté par un nombre relativement restreint de personnes.

Cependant, si ceux qui prennent une décision catastrophique sont à la tête d’une industrie ou d’une économie entière, c’est le système tout entier qui peut s’effondrer, avec des conséquences dévastatrices pour des millions, voire des dizaines de millions de personnes.

L’Histoire en fournit de nombreux exemples. L’ex-Union soviétique s’est effondrée politiquement parce que son économie centralisée a connu désastre sur désastre. La prise de contrôle de l’économie vénézuélienne par le gouvernement a détruit ce pays autrefois prospère, plongeant ses habitants dans une pauvreté abjecte. Lorsque le président du Sri Lanka a interdit les engrais à base d’azote, le secteur agricole du pays s’est effondré, tout comme ses exportations, laissant les Sri Lankais sans nourriture, carburant ou moyen de chauffer leurs maisons.

Les égo-centristes tels que le fondateur du WEF, Klaus Schwab, et ses acolytes – eux aussi dotés de complexes divins – à travers le monde n’imaginent jamais qu’ils puissent se tromper sur quoi que ce soit.

Mais ils se trompent pourtant toujours sur un point.

Les électeurs de Trump ne veulent pas d’un dictateur ; ils ne veulent pas du tout d’une présidence impériale.

Ils veulent un président qui comprenne que les entreprises libres et indépendantes opérant dans un environnement peu réglementé sont le moteur de la prospérité.

Ils rejettent les seigneurs mondialistes qui font avaler à tout le monde leurs philosophies anti-humanité, ils craignent d’être asservis par des gouvernements infiltrés par des drones sans cervelle en proie à la dernière prise de pouvoir apocalyptique.

La presse et l’extrême-gauche peuvent s’agiter et hyperventiler autant qu’elles le souhaitent sur les « menaces qui pèsent sur notre démocratie ». Mais les électeurs voient où les menaces de l’autoritarisme se trouvent vraiment : et ce n’est pas Donald Trump qui les incarne.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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