Des dizaines de tombes étaient en cours de préparation lundi matin au cimetière de Christchurch pour accueillir les dépouilles des 50 musulmans tués vendredi dans l’attaque contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise. Dans la Nouvelle-Zélande, des nombreux Néo-zéolandais ont tenu à leur rendre hommage et à effrayer les ennemis à travers le haka, la puissante danse traditionnelle maorie.
Les hommages émouvants à la mémoire des victimes se sont multipliés à Christchurch, en Nouvelle-Zélande et dans le monde entier. Dimanche, un groupe de motards néo-zélandais des Black Power a été filmé à l’extérieur de la mosquée al-Nour, à quelques mètres des fleurs et bougies allumées pour les victimes, en train d’exécuter la danse traditionnelle maorie. «Nous sommes ici pour exprimer notre amour et notre tristesse», a expliqué l’un d’eux.
Members of Māori community perform #Haka in tribute to those murdered in #Christchurch. pic.twitter.com/YjhqdWtSHx
— Hassan Ghani (@hassan_ghani) 17 mars 2019
Des jeunes ont également réalisé un haka le 18 mars 2019:
Face à la barbarie. Face à la haine. Un Haka en hommage aux victimes de l’attentat de Christchurch. https://t.co/2iNRPpsqJB via @YouTube
— Monsieur H (@FHLNDB) 18 mars 2019
Pour rendre hommage aux victimes, des habitants de de Surfers Paradise ont aussi réalisé un puissant haka:
Surfers Paradise, Australie. Un Haka rend hommage aux victimes de l’attaque terroriste de Christchurch https://t.co/YC2VuqBx4v @Carly_Madsen pic.twitter.com/3hdSiu5lO0
— L’important (@Limportant_fr) 17 mars 2019
Alors vous aussi, vous avez eu des frissons en regardant ces performances ? Le Haka a une signification culturelle très forte. Les paroles chantées par les danseurs contiennent des mots crus et insultants pour leurs adversaires. L’objectif est d’apeurer l’ennemi et de prendre sur lui un avantage psychologique.
Cette tragédie a provoqué une onde de choc en Nouvelle-Zélande, pays de cinq millions d’habitants dont 1% se disent musulmans. Le Premier ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern a évoqué un éventuel durcissement des législations sur les armes. Elle exige aussi des réponses des réseaux sociaux, où le massacre a été retransmis en direct.
Le gouvernement doit également prendre connaissance des conclusions des services de renseignement sur la façon dont un Australien ne cachant pas ses sympathies fascistes a pu se procurer un tel arsenal d’armes sans attirer l’attention des autorités.
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