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Droits de douane : la Chine réplique et relève de 34 à 84% la surtaxe sur les produits américains

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Le leader de Parti communiste chinois Xi Jinping.

Photo: MIKHAIL TERESHCHENKO/SPUTNIK/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La Chine a annoncé mercredi qu’elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non pas à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la hausse des droits de douane entre Pékin et Washington.
« Le taux de droits de douane supplémentaires » sera « relevé de 34% à 84% » à compter de ce jeudi à 12h01 heure chinoise (04h01 GMT), selon un communiqué publié sur le site internet du ministère chinois des Finances.
Pékin n’a donc pas tardé à répliquer du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump.
La nouvelle hausse mise en place par Washington, qui s’ajoute aux 20% appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l’annonce par Pékin d’une première riposte.
Pékin avait averti mardi qu’elle combattrait « jusqu’au bout » les droits de douane américains.
La Chine avait annoncé précédemment que des droits de douane supplémentaires de 34% seraient imposés à partir du 10 avril (ce jeudi) sur les produits américains.
Sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c’est la Chine qui était la principale visée : les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34% à 84%.
Un déficit commercial américain abyssal avec la Chine
Dimanche, il a déclaré à la presse qu’il n’envisageait pas de conclure un accord avec la Chine si celle-ci ne s’attaquait pas à l’« énorme problème du déficit » avec les États-Unis.
« Lorsque vous regardez le déficit commercial que nous avons avec certains pays – bien au-delà d’un milliard par pays – dans le cas de la Chine, il s’élève à des milliers de milliards de dollars », a-t-il dit aux journalistes à bord d’Air Force One. « Je suis prêt à traiter avec la Chine, mais elle doit résoudre [le problème de] son excédent. »