Une école et deux salles de classe d’un collège incendiées, des policiers caillassés: le quartier pauvre de La Devèze à Béziers (Hérault) a connu jeudi dernier une soirée marquée par des violences urbaines. Le 5 novembre, Robert Ménard le maire sans étiquette de la ville a poussé « une gueulante » car ni le ministre de l’Intérieur, ni le ministre de l’Éducation ne sont venus apporter leur soutien à la ville et à ses administrés.
« À #Béziers, des pompiers ont été agressés. Des policiers ont été caillassés. Un collège a été attaqué. Une école primaire entièrement incendiée. 279 enfants et leurs enseignants n’ont plus de salle de classe. Où se rend le ministre de l’Intérieur ? À Chanteloup-les-Vignes. » avait twitté Robert Ménard hier suite aux évènements survenus le soir d’Halloween.
À #Béziers, des pompiers ont été agressés. Des policiers ont été caillassés. Un collège a été attaqué. Une école primaire entièrement incendiée. 279 enfants et leurs enseignants n’ont plus de salle de classe. Où se rend le ministre de l’Intérieur ? À Chanteloup-les-Vignes.
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) November 4, 2019
« 300 enfants sans école à Béziers après l’incendie criminel du 31 octobre. Ni Christophe Castaner ni Jean-Michel Blanquer ne prennent la peine de se déplacer. C’est dégueulasse ! » a t’il continué aujourd’hui.
300 enfants sans école à #Béziers après l’incendie criminel du 31 octobre. Ni @CCastaner ni @jmblanquer ne prennent la peine de se déplacer. C’est dégueulasse ! pic.twitter.com/lESzN1Op1O
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) November 5, 2019
« La Devèze est, de très loin, le quartier de Béziers qui reçoit le plus d’aides ! (…) L’investissement de la part de l’Etat, de la Ville et des autres collectivités représentera près de 300 millions d’euros au total sur 25 ans », avait réagi le maire dans un communiqué. « Je suis abasourdi. Touché. Écœuré (…) C’est un symbole qui a été touché », a-t-il ajouté lors d’un point presse devant l’école des Tamaris, qui « sera sans aucun doute détruite », avait enchérit à ses côtés le sous-préfet Christian Pouget.
« Incendier un établissement scolaire est une offense à la République », avait tweeté le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner le lendemain de l’incendie. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait aussi condamné sur Twitter ces « exactions » qui « ont endommagé des classes d’école et de collège ».
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