Emmanuel Macron et Alexandre Benalla ont échangé par textos à deux reprises depuis l’été

3 janvier 2019 15:59 Mis à jour: 3 janvier 2019 15:59

Emmanuel Macron a indiqué à ses conseillers avoir échangé à deux reprises, « de manière laconique », depuis l’été avec Alexandre Benalla, a confirmé mercredi l’Élysée après des informations du Canard Enchaîné.

Le chef de l’État a fait cette mise au point à des proches lundi, quelques heures après que l’ex-chargé de mission a affirmé à Mediapart avoir continué à échanger régulièrement avec lui, via la messagerie Telegram, depuis son licenciement de l’Élysée.

Emmanuel Macron a reconnu avoir reçu une multitude de messages, souvent « lunaires » d’Alexandre Benalla, auxquels il n’a pas répondu, « sauf deux fois, de manière laconique », selon ses propos rapportés au Canard enchaîné et confirmés par l’Élysée. « Deux messages un point c’est tout », a-t-il ajouté.

« En juillet, au moment de l’affaire, j’étais inquiet de son état : je lui ai donc demandé comment il allait », a rapporté le président. Puis, il a répondu à un message d’Alexandre Benalla lui disant que « quelqu’un » disait du mal de lui dans des dîners en ville. « Qui ? », lui a-t-il demandé, sans obtenir de réponse, selon l’hebdomadaire.

Pour Emmanuel Macron, « Benalla essaie de monnayer une prétendue proximité avec moi et il trouve preneur auprès de réseaux que j’ai toujours combattus et qui m’attaquent sans limite. Benalla n’est que leur idiot utile », relate le Canard Enchaîné.

Alexandre Benalla a affirmé à Mediapart avoir conservé la preuve de ces échanges sur son téléphone portable.

Si ce dernier et Mediapart « ont des échanges, qu’ils les produisent ! », a lancé Emmanuel Macron devant ses conseillers, selon le journal.

La présidence avait assuré ne plus entretenir aucun contact avec l’ancien chargé de mission après son licenciement le 19 juillet après sa mise en cause pour des violences le 1er mai.

Ces derniers jours, la presse a révélé qu’Alexandre Benalla disposait toujours de passeports diplomatiques, et qu’il effectuait des voyages d’affaires auprès de dirigeants africains, suscitant une nouvelle controverse.

D. S avec AFP

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires

VIDÉO RECOMMANDÉE :

Après les « gilets jaunes », les « stylos rouges » des profs « en colère »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.