Une femme échappe à son petit ami armé en glissant une lettre SOS chez le vétérinaire

18 novembre 2018 01:09 Mis à jour: 5 avril 2019 19:47

Une victime de violence domestique, qui était littéralement emprisonnée chez elle, a secrètement transmis une note à l’employée d’une clinique vétérinaire, échappant ainsi à l’emprise de son petit ami armé.

Carolyn Reichle, 28 ans, souffrait d’une blessure à la tête, d’un œil au beurre noir et de contusions aux bras après avoir été battue pendant deux jours par son petit ami Jeremy Floyd, 39 ans, qui la maltraitait, a rapporté le bureau du Sheriff du comté de Volusia.

Illustration – Shutterstock | sdecoret

Le 25 mai, Carolyn a réussi à convaincre Jeremy d’emmener son chien à elle à l’hôpital pour animaux de DeLand.

« [Jeremy] a insisté pour l’y accompagner, avec un fusil chargé », note le rapport.

Alors qu’ils se rendaient à l’hôpital pour animaux, Jeremy menaçait constamment Carolyn de la tuer, elle et sa famille. À l’hôpital vétérinaire, Carolyn a secrètement alerté les autorités en glissant une note à l’un des membres du personnel vétérinaire.

« Appelez la police. Mon petit ami me menace. Il a une arme. S’il vous plaît, ne le lui faites pas savoir », disait la note.

Après avoir reçu la note, l’employé de l’hôpital n’a pas tardé à appeler la police, qui a arrêté Jeremy et confisqué son arme. Plus tard, Carolyn a été emmenée au Florida Hospital de DeLand pour qu’on y soigne ses blessures.

Elle a déclaré aux autorités que Jeremy l’avait battue à plusieurs reprises dans la nuit du 23 mai, l’avait « menacée avec une arme à feu et l’avait physiquement empêchée de quitter la maison ».

Après enquête, les adjoints ont trouvé deux impacts de balles dans un couloir de leur maison. Apparemment, l’arme à feu avait été déchargée à l’intérieur de la maison lorsque le couple a lutté et résisté autour de l’arme pendant le conflit.

Selon le rapport, Jeremy est détenu à la prison du comté de Volusia, sans possibilité de libération sous caution.

Jeremy est accusé de violence domestique, de coups et blessures graves avec une arme à feu, de séquestration, de possession d’une arme à feu et de possession de munitions provenant d’un criminel condamné.

Le bureau du shérif a par la suite fait le point sur l’affaire Jeremy Floyd, disant qu’il avait essayé de contacter Carolyn pour se réconcilier avec elle.

Qui sait comment cette histoire de violence domestique se serait terminée sans le courage de Carolyn, et la compassion et la sagesse du membre du personnel !

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