« Gilets jaunes » : un nouveau dispositif pour « faire cesser immédiatement les violences »

23 mars 2019 12:27 Mis à jour: 23 mars 2019 17:40

Le nouveau dispositif de sécurité mis en place samedi à Paris pour l’acte 19 des « gilets jaunes » doit permettre de « faire cesser immédiatement les violences, voire des destructions », une semaine après le saccage des Champs-Elysées, a déclaré le nouveau préfet de police.

Arpentant dès 08H00 les Champs-Elysées, interdits à la manifestation par arrêté, Didier Lallement a échangé, devant la presse, avec plusieurs policiers positionnés tout le long de la célèbre avenue.

Au total, près de 6 000 membres des forces de l’ordre seront engagés à Paris, selon la préfecture de police.

L’interdiction s’étend également à la place de l’Etoile, ainsi que dans un périmètre incluant le palais de l’Élysée et l’Assemblée nationale.

« Nous avons défini des périmètres tenus par des forces qui auront une capacité d’initiative tactique (…) de manière à faire cesser immédiatement des violences, voire des destructions », a détaillé le préfet.

Des unités anticasseurs baptisées BRAV (brigades de répression de l’action violente) ont été déployées, en remplacement des précédents DAR (détachement d’action rapide). « Elles auront une capacité de projection supérieure », a assuré M. Lallement, soulignant qu’« un nombre beaucoup plus important de fonctionnaires ont été mobilisés » pour cette nouvelle journée d’action.

Deux drones survoleront également la capitale pour diriger plus efficacement les policiers et gendarmes sur les zones à risques et des produits marquants pourront être utilisés afin d’aider à l’identification des « émeutiers ».

Les fonctionnaires munis de lanceur de balle de défense (LBD) seront équipés de nouvelles cartouches « qui à l’inverse des cartouches, caractérisées de  »hamallows » par certains, sont plus performantes », a souligné le préfet de police, anticipant « à l’évidence » la présence d’éléments radicaux.

L’acte 18 des « gilets jaunes » avait donné lieu à des scènes de saccage et de pillage sur l’avenue parisienne, entraînant le limogeage du préfet de police Michel Delpuech, dont les équipes ont été tenues pour responsable des « dysfonctionnements ».

D. S avec AFP

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.