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Guerre en Ukraine : l’Europe a « des solutions pour devenir indépendante du gaz russe », affirme Bruno Le Maire

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Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Photo: : THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’Europe a « des solutions pour devenir indépendante du gaz russe », a affirmé le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire, ajoutant souhaiter les « accélérer » pour être en mesure de « relever le défi de l’hiver 2022-2023 ».
Confirmant que les prix du gaz seraient « bloqués » jusqu’à fin 2022 pour les consommateurs en France, le ministre a évoqué  le 8 mars au cours d’un déplacement en Normandie une série de solutions européennes pour faire face au « choc gazier » lié au conflit russo-ukrainien et ses conséquences sur l’économie du continent.
« L’indépendance n’est pas du tout la même dans tous les États européens, la France est dépendante à 20% pour son approvisionnement de gaz russe, la moyenne européenne c’est 40%, l’Allemagne c’est 55%, et certains États sont totalement dépendants (…), par exemple la Finlande c’est 100% de gaz qui vient de Russie », a rappelé le ministre qui s’exprimait en marge de la visite d’un site de production d’hydrogène d’Air Liquide. Il a souligné le besoin « de solution collective européenne » sur ce sujet.

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« Ce n’est pas maintenant le défi, le défi c’est celui de l’hiver 2022-23 »
Parmi les solutions évoquées, Bruno Le Maire a estimé qu’il fallait « accélérer le stockage de gaz dès cet été », « à 90% de remplissage et de stockage pour faire face à l’hiver 2022 ». « Ce n’est pas maintenant, le défi, le défi c’est celui de l’hiver 2022-23 » a-t-il affirmé.
« Deuxième possibilité : des achats groupés, en commun pour faire bloc et obtenir des tarifs moins élevés », a-t-il dit. « Troisième chose, essayer de diversifier les approvisionnements » auprès d’autres producteurs.
Quatrième piste évoquée : l’amélioration du fonctionnement des terminaux de GNL, dont sept sont présents en Espagne, quatre en France et « malheureusement » aucun en Allemagne. « On peut améliorer le fonctionnement des terminaux pour qu’ils aient un meilleur rendement », a estimé le ministre de l’Économie indiquant avoir « regardé » cela avec les dirigeants du groupe Engie.
Face au « choc gazier », M. Le Maire a évoqué une dernière piste, celle de la biomasse et du biogaz, « des solutions alternatives produites en France qui permettront de devenir indépendants du gaz russe ».